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Économie Publié le lundi 22 janvier 2018 | APA

Plus de 30 milliards FCFA de la Banque mondiale pour lutter contre les retards de croissance chez les enfants

© APA Par DR
Plus de 30 milliards FCFA de la Banque mondiale pour lutter contre les retards de croissance chez les enfants
La Banque mondiale a approuvé lundi à Washington un financement d’un montant total de 60,4 millions de dollars, soit environ 32 milliards de francs CFA en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir les efforts entrepris par le gouvernement ivoirien en vue d’améliorer la nutrition, le développement cognitif et la scolarité des enfants vulnérables.

Selon un communiqué de l’institution transmise à APA, ce financement est composé d’un crédit de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et d’un don de 10,4 millions de dollars du fonds fiduciaire Power of Nutrition.

Ce projet multisectoriel de nutrition et de développement de l’enfant permettra d’étendre la portée des interventions en faveur de la petite enfance dans 14 régions administratives du Nord et du Centre de la Côte d’Ivoire où le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition chronique est le plus élevé du pays.

‘’La malnutrition chronique a des effets délétères sur la croissance des enfants, avec des risques accrus de maladie et de décès, des déficiences dans le développement cognitif, des performances scolaires diminuées et, à terme, une productivité plus faible à l’âge adulte. Des conséquences qui coûtent à l’économie ivoirienne près de 970 millions de dollars par an’’, rapporte le communiqué.

‘’Nous nous réjouissons d’aider le gouvernement à lutter contre le fléau de la malnutrition chronique et à promouvoir le développement sociocognitif grâce à des interventions axées sur l’éducation parentale et l’éveil du jeune enfant. L’objectif est d’assurer un état nutritionnel optimal chez les enfants vulnérables et d’améliorer leur bien-être afin qu’ils puissent contribuer à l’âge adulte au développement durable et inclusif de leur pays ‘’ explique Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce projet viendra soutenir les activités communautaires en faveur de la nutrition et de l’éveil du jeune enfant avec le développement d’interventions centrées sur les soins et le développement cognitif, ainsi que sur les pratiques et la diversification alimentaire.

Il contribuera également à garantir une offre suffisante de services primaires de qualité en matière de santé et de nutrition de la mère et de l’enfant, à financer des programmes de vulgarisation agricole axés sur la production des ménages afin de favoriser la diversification de leur alimentation, et à fournir des filets de protection sociale aux femmes et aux enfants en situation précaire.

Le nouveau projet donnera en outre lieu à un programme de financement conditionné aux résultats afin d’accroître la quantité et la qualité des services de santé et de nutrition, en s’attachant spécifiquement à améliorer les interventions destinées aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants.

il contribuera également au renforcement des capacités des principales parties prenantes aux plateformes de coordination nationales, régionales et sous-régionales dédiées aux investissements et aux opérations consacrées à la croissance, à la nutrition et au développement de la petite enfance.

Ce projet s’inscrit dans la logique du Plan national multisectoriel de nutrition (2016-2020) adopté par la Côte d’Ivoire, et qui vise entre autres à garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal, à réduire la prévalence des retards de croissance chez les enfants de moins de cinq ans et à lutter contre la malnutrition sévère.

Il est également conforme au cadre de partenariat de la Banque mondiale avec la Côte d’Ivoire (2016-2019), qui fait du renforcement du capital humain l’un des deux principaux leviers pour atteindre le double objectif d’élimination de l’extrême pauvreté et de partage de la prospérité dans le pays et qui plaide, à cette fin, en faveur d’investissements visant à améliorer la fourniture de services de qualité dans les secteurs de la santé, de la nutrition et de l’eau.

MC/ls/APA
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