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Politique Publié le lundi 29 janvier 2018 | APA

Côte d’Ivoire: « Demain il peut avoir une alliance entre le FPI et le PDCI», affirme Affi N’guessan

© APA
Après une rencontre avec Ouattara, Affi N`guessan évoque ``un nouveau départ`` de la vie politique ivoirienne
Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Président du Front populaire ivoirien ( FPI- principal parti d'opposition) Pascal Affi N’guessan, a affirmé lundi, une possibilité d'alliance entre son parti et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI-RDA-grand allié du parti au pouvoir ivoirien) estimant que l'alliance au pouvoir "a montré ses limites car n'ayant pas permis à la Côte d'Ivoire de retrouver la paix et la sécurité".

« Autant, il y a eu dans le passé une alliance entre le RDR et le PDCI, autant demain, il peut avoir une alliance entre le FPI et le PDCI si c'est cela qui est important pour faire avancer la Côte d'Ivoire », a soutenu M. Affi au cours de l'émission « Matin Bonheur» de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI-service public) dont il était l'un des invités.

Expliquant le sens de sa visite mercredi dernier au président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, le président de la ''tendance modérée'' du FPI a fait savoir que « nous sommes allés lui présenter nos vœux ».

Mais, en même temps, a ajouté M. Affi, pour « réaffirmer cette volonté d'ouverture. Cette volonté de travailler ensemble dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire de manière à ce que dans les jours à venir, en fonction de l'évolution de l'actualité, tout soit possible pour nous permettre d'avancer».

Pour Pascal Affi N'guessan, cet éventuel rapprochement entre son parti et celui du principal allié du président ivoirien Alassane Ouattara, est « important pour nous. Car, c'est de réconcilier deux grandes catégories d'ivoiriens qui sont dans ces deux partis politiques et qui peuvent travailler ensemble pour faire avancer la Côte d'Ivoire ».

Toutefois, souligne M. Affi, « si le PDCI considère qu'il n'a pas besoin de cette alliance, nous n'allons pas le forcer. C'est une opportunité, ce n'est pas un désespoir ».

Relativement à la commission électorale indépendante (CEI) dont il plaide pour la réforme, le président du FPI dit reprocher à l'institution électorale ivoirienne, son « son déséquilibre». Dans la CEI actuelle, argumente l'ancien premier ministre de Laurent Gbagbo, «le parti au pouvoir est démesurément représenté. Ce qui fausse le jeu».

La CEI sera nécessairement réformée par le gouvernement ivoirien avant les élections locales et sénatoriales prévues cette année, assure-t-il, indiquant que « le gouvernement lui-même sait qu'il doit réformer la CEI».

Se fondant sur la mobilisation de la société civile ivoirienne et la décision de la commission africaine des droits de l'homme en faveur de la réforme de ladite institution, M. Affi a estimé « que le gouvernement est condamné à changer la CEI. Je ne vois pas comment le gouvernement peut se dérober à cette responsabilité ».

Dans la foulée, le président du FPI a appelé à l'unité de sa formation politique divisée en deux tendances depuis le transfèrement à la Haye de son fondateur Laurent Gbagbo.

L'ancien premier ministre a ainsi invité l'aile radicale de son parti dirigée par Abou Drahamane Sangaré à l'Union, affirmant être lui-même ''prêt à toutes les concessions si elles contribuent à faire avancer le parti''.

«Ce n'est pas dans la dissidence, dans le boycott que nous allons obtenir la libération du président Laurent Gbagbo », a conclu M. Affi.

PIG/lb/ls
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