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Société Publié le lundi 29 janvier 2018 |

Identification : la société civile s’engage à éradiquer l’apatridie à l’horizon 2024

© Par DR
Identification : la société civile s’engage à éradiquer l’apatridie à l’horizon 2024
vendredi 26 janvier 2018. Un panel sur la promotion du droit à la nationalité et l’éradication de l’apatridie en Afrique a été organisé à la résidence Saphir (2 Plateaux –Abidjan), par la CICA (Coalition de la société civile ivoirienne contre l’apatridie), en collaboration avec le WARIP (Dakar) avec la participation des Ministères de la Justice, des Affaires Etrangères à travers le SAARA (Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides), de la CEDEAO et du HCR.
Un panel sur la promotion du droit à la nationalité et l’éradication de l’apatridie en Afrique a été organisé le vendredi 26 janvier, à la résidence Saphir (2 Plateaux –Abidjan), par la CICA (Coalition de la société civile ivoirienne contre l’apatridie), en collaboration avec le WARIP (Dakar) avec la participation des Ministères de la Justice, des Affaires Etrangères à travers le SAARA (Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides), de la CEDEAO et du HCR.

Ce panel a eu pour objectif de susciter des débats et des discussions sur la problématique de l’apatridie en lien avec l’immigration en Afrique, et en Côte d’Ivoire en particulier. Ce sont des personnes ressources, des sachant, qui se sont réunis pour plancher, examiner les pistes de solutions et les immenses défis qui se posent en matière d’éradication de l’apatridie à l’horizon 2024.

L’un des panélistes principaux, M. Paul Koreki, Conseiller Technique du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, point focal apatridie, auteur d’une communication sur ‘’les actions menées par l’Etat ivoirien pour mettre fin à l’apatridie en Côte d’Ivoire’’, a confirmé qu’il y a un éveil des acteurs de la société civile face à ce phénomène. Selon lui, le fait est avéré qu’il faut lutter contre l’apatridie et cela rejoint le Chef de l’Etat qui en a fait son cheval de bataille, en permettant la ratification des deux conventions sur l’apatridie, en signant la déclaration d’Abidjan avec un certain nombre d’engagements. Et, en dotant le ministère de la Justice de moyens pour lutter contre l’apatridie.

Par ailleurs, il a donné la définition de l’apatridie selon les conventions internationales : « une personne qu’aucun état ne reconnait comme ressortissant de son pays (apatride de droit) ; ensuite il y a des personnes qui sont dans des situations d’apatridie, ce sont des personnes exposées au risque d’apatridie, des personnes soupçonnées d’être des apatrides ou des apatrides de fait ou circonstanciels »

Face à ce phénomène, le point focal apatridie préconise une approche altruiste car ce problème est relatif à la famille. Il faut également avoir tous les textes relatifs à la nationalité en Côte d’Ivoire, une connaissance des dispositions transitoires au moment de l’ascension à l’indépendance et leur applicabilité effective.

Il y a aussi un autre volet important qui est la question des statistiques à savoir des données fiables sur la problématique de l’Apatridie. Selon les sources de la CEDEAO, il y a 01 millions d’apatrides dans la CEDEAO, un nombre qui s’appuie sur les systèmes d’enregistrement des naissances et l’expérience du passeport de la CEDEAO.

L’organisateur de ce panel, le Coordonnateur Général de la CICA, M. Amon Dongo a confié que le HCR a rassuré qu’il y a des projets de collectes de données qualitatives que quantitatives sur le taux d’apatridie en lien avec l’INS (Institut national de la statistique). Selon lui, la motivation de ce panel et de toutes les initiatives pour résoudre la question de l’apatridie en Côte d’Ivoire tient ses racines de la crise postélectorale avec les accords de Lynas Marcoussis qui avaient posé le problème d’identité en Côte d’Ivoire. « Nos prochaines perspectives après cet atelier, ce sont des discussions avec nos partenaires techniques et financiers, le HCR, la CEDEAO, Open Society pour pouvoir implémenter notre plan d’action 2018. Nous irons à la rencontre de nos partenaires pour avoir les ressources pour développer ce plan d’action » a indiqué M. Amon Dongo.
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