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Politique Publié le jeudi 22 février 2018 | AFP

Côte d’Ivoire: les premières sénatoriales fixées au 24 mars

© AFP Par Sia Kambou
Législatives 2016: les électeurs aux urnes pour renouveler l`Assemblée nationale
Dimanche 18 décembre 2016. Plus de 6 millions d`électeurs aux urnes pour la première législature de la III ème République de Côte d`Ivoire
Abidjan, 22 fév 2018 (AFP) - Les premières élections sénatoriales de Côte d'Ivoire sont officiellement fixées au 24 mars prochain en vue de l'instauration du Sénat créé par la nouvelle constitution de 2016. "Sur proposition de la CEI (Commission électorale indépendante), le collège électoral pour l'élection des sénateurs est convoqué le samedi 24 mars", écrit un communiqué du conseil des ministres. La campagne électorale va se dérouler "du 19 mars au 22 mars".

Les conseillers municipaux et régionaux des actuelles mairies et régions
constituent le collège électoral du scrutin au suffrage universel indirect qui
va se tenir dans chacune des 31 régions et 197 communes du pays.
Le "Sénat assure la représentation des collectivités territoriales et des
Ivoiriens établis hors de Côte d'ivoire", selon la Constitution.
Ces sénatoriales vont se tenir avant les élections municipales et
régionales couplées, prévues cette année et dont les dates ne sont pas encore
officiellement connues.

L'opposition ivoirienne a demandé, il ya une semaine, la mise en place
d'une nouvelle commission électorale "consensuelle", avant l'organisation les
municipales et régionales, menaçant de les boycotter.
Pour une fois d'accord, les deux tendances rivales du Front populaire
ivoirien (FPI) ont trouvé "injuste et inacceptable la surreprésentation du
pouvoir dans la CEI", la commission électorale chargée d'organiser les
scrutins.

La nouvelle Constitution ivoirienne, approuvée par référendum le 30 octobre
2016 et promulguée par le président Alassane Ouattara, a vu la création d'un
poste de vice-président et d'un Sénat.
L'opposition qui juge le texte "rétrograde" et "monarchique" a rappelé à
maintes reprises qu'elle n'avait pas été consultée, et a accusé le pouvoir de
"clientélisme" et d'organiser la succession d'Alassane Ouattara dont le second
mandat s'achève en 2020.
ck/jlb

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