Ambiance studieuse que celle qui a cours dans la salle des plénières du conseil économique et social ivoirien. Les 61 conseillers économiques et sociaux arrivés d’Afrique, d’Europe et d’Asie sont tous concentrés autour de différentes thématiques qui rentrent dans le thème central de ce rendez-vous d’Abidjan : « L’impact de la révolution numérique sur l’avenir de l’humanité. »
Pour les conseillers mauritaniens et sénégalais, « il faut un acte concret » dans la relation avec l’Organisation internationale du travail et ne pas se contenter de promesses sans suite. Les conseillers économiques et sociaux planchaient sur le partenariat avec l’OIT et l’ECOSOC (Conseil du Développement économique et social des Nations Unies). Preuve de cette ambiance studieuse, la Déclaration de clôture que devait prononcer cet après-midi le roumain Iacob Baciu, président du CES Roumain et président en exercice de l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires (AECESIS) est reportée à ce vendredi 9 mars. Signe que les travaux sont d’intérêt et que la rencontre d’Abidjan n’est pas une de plus, pour la forme.
C’est cette entité internationale qui se réunit pour la première fois en Afrique et en Côte d’Ivoire du 7 au 9 mars autour des enjeux de l’usage des NTIC dans le développement des nations.
« Pour la Côte d’Ivoire, la tenue de la réunion du Bureau de L’UCESIF et du Conseil d’Administration de l’AICESIS confirme son rayonnement international » et « En ce qui concerne le Conseil Economique Social et Culturel ivoirien qui abrite le premier Conseil d’Administration de la mandature 2017-2019, il prend ainsi toute sa place sur l’échiquier international » relève la note d’information qui situe les enjeux de cette rencontre d’Abidjan.
Ce matin, le président du conseil économique, social, environnemental et culturel ivoirien, Charles Koffi Diby a présenté les atouts et pas de géants effectués par l’économie ivoirienne après la grave crise de huit ans (2002-2010).
Il a insisté sur cette « embellie » économique qui découle selon lui des réformes et investissements dans le pays suivant la gouvernance du président Alassane Ouattara.
« Notre civilisation est en voie d’être profondément transformée par le numérique » a fait savoir Charles Koffi Diby dans son mot de bienvenue à ses pairs.
Iacob Baciu, président en exercice de l’Aecesis a estimé qu’il y a « deux problèmes fondamentaux : l’éducation et la jeunesse » avant d’inscrire le numérique au cœur de tous les secteurs d’activité. « Les Etats qui vont jeter les bases nouvelles par la numérisation de la jeunesse jetteront les bases de l’avenir » a soutenu Iacob Baciu. « Nous devons promouvoir et former la nouvelle génération » a-t-il poursuivi.
Prônant le dialogue social dans un cadre démocratique, le président de l’AECISIS et du CES roumain, a recommandé que les 25 CES membres de l’Aecesis soit « une base » pour la démocratie.
« Nous devons tenir compte d’un équilibre. Nous devons constituer la base de la démocratie même si chaque pays a sa spécificité. Les exemples positifs doivent être promus » a recommandé le roumain devant ses pairs. Il a émis le vœu de voir l’Afrique rejoindre la faîtière internationale des Conseils économiques et sociaux « pour promouvoir un avenir meilleur. »
C’est ce vendredi que cette rencontre d’Abidjan prendra fin. Un autre bon point stratégique pour Charles Koffi Diby qui contribue à l’essor de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international.
Adam’s Régis SOUAGA
Pour les conseillers mauritaniens et sénégalais, « il faut un acte concret » dans la relation avec l’Organisation internationale du travail et ne pas se contenter de promesses sans suite. Les conseillers économiques et sociaux planchaient sur le partenariat avec l’OIT et l’ECOSOC (Conseil du Développement économique et social des Nations Unies). Preuve de cette ambiance studieuse, la Déclaration de clôture que devait prononcer cet après-midi le roumain Iacob Baciu, président du CES Roumain et président en exercice de l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires (AECESIS) est reportée à ce vendredi 9 mars. Signe que les travaux sont d’intérêt et que la rencontre d’Abidjan n’est pas une de plus, pour la forme.
C’est cette entité internationale qui se réunit pour la première fois en Afrique et en Côte d’Ivoire du 7 au 9 mars autour des enjeux de l’usage des NTIC dans le développement des nations.
« Pour la Côte d’Ivoire, la tenue de la réunion du Bureau de L’UCESIF et du Conseil d’Administration de l’AICESIS confirme son rayonnement international » et « En ce qui concerne le Conseil Economique Social et Culturel ivoirien qui abrite le premier Conseil d’Administration de la mandature 2017-2019, il prend ainsi toute sa place sur l’échiquier international » relève la note d’information qui situe les enjeux de cette rencontre d’Abidjan.
Ce matin, le président du conseil économique, social, environnemental et culturel ivoirien, Charles Koffi Diby a présenté les atouts et pas de géants effectués par l’économie ivoirienne après la grave crise de huit ans (2002-2010).
Il a insisté sur cette « embellie » économique qui découle selon lui des réformes et investissements dans le pays suivant la gouvernance du président Alassane Ouattara.
« Notre civilisation est en voie d’être profondément transformée par le numérique » a fait savoir Charles Koffi Diby dans son mot de bienvenue à ses pairs.
Iacob Baciu, président en exercice de l’Aecesis a estimé qu’il y a « deux problèmes fondamentaux : l’éducation et la jeunesse » avant d’inscrire le numérique au cœur de tous les secteurs d’activité. « Les Etats qui vont jeter les bases nouvelles par la numérisation de la jeunesse jetteront les bases de l’avenir » a soutenu Iacob Baciu. « Nous devons promouvoir et former la nouvelle génération » a-t-il poursuivi.
Prônant le dialogue social dans un cadre démocratique, le président de l’AECISIS et du CES roumain, a recommandé que les 25 CES membres de l’Aecesis soit « une base » pour la démocratie.
« Nous devons tenir compte d’un équilibre. Nous devons constituer la base de la démocratie même si chaque pays a sa spécificité. Les exemples positifs doivent être promus » a recommandé le roumain devant ses pairs. Il a émis le vœu de voir l’Afrique rejoindre la faîtière internationale des Conseils économiques et sociaux « pour promouvoir un avenir meilleur. »
C’est ce vendredi que cette rencontre d’Abidjan prendra fin. Un autre bon point stratégique pour Charles Koffi Diby qui contribue à l’essor de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international.
Adam’s Régis SOUAGA
