Korhogo– Une mission de la gendarmerie nationale, conduite par son commandant en second, s’est mise jeudi, à l’écoute de la population de Korhogo qu’elle a invitée à s’exprimer sur sa perception du travail des troupes dans la région du Poro, au cours d’une rencontre publique.
« Il est bon de rester à distance pour commander, mais il est mieux de venir au contact pour savoir ce qui se passe », a déclaré, le Gal Alexandre Apalo Touré, situant les objectifs de cette mission qui se situe dans le cadre de l’amélioration des rapports entre la gendarmerie et les populations.
L’objectif de cette mission, « c’est de savoir réellement ce qui se passe sur le terrain », à côté de ce que rapporte la presse et les ouï-dire, a poursuivi le général, admettant que les récents évènements de M’bahiakro et de Blolequin indiquent que « quelque part, il y a un malaise ».
Le 6 mars, des affrontements ont opposé des élèves et les gendarmes en service à M’bahiakro suite à la découverte du corps sans vie d’une jeune élève. Le 17 février, un gendarme a été lynché à Blolequin par une foule qui l’accusait d’avoir abattu un chauffeur de moto-taxi, rappelle-t-on.
La rencontre devrait être suivie par une autre, plus restreinte avec les gendarmes, a annoncé le Gal Apalo, assurant que la gendarmerie est une institution « commandée » qui ne tolère pas les déviances de ses éléments parce qu’ils ont été formés pour protéger la population.
La veille, mercredi, la délégation du Gal Touré Apalo était à Odienné pour le même exercice d’écoute des populations et d’imprégnation de la hiérarchie par les conditions de travail des troupes, a-t-on appris sur place.
kaem/fmo
« Il est bon de rester à distance pour commander, mais il est mieux de venir au contact pour savoir ce qui se passe », a déclaré, le Gal Alexandre Apalo Touré, situant les objectifs de cette mission qui se situe dans le cadre de l’amélioration des rapports entre la gendarmerie et les populations.
L’objectif de cette mission, « c’est de savoir réellement ce qui se passe sur le terrain », à côté de ce que rapporte la presse et les ouï-dire, a poursuivi le général, admettant que les récents évènements de M’bahiakro et de Blolequin indiquent que « quelque part, il y a un malaise ».
Le 6 mars, des affrontements ont opposé des élèves et les gendarmes en service à M’bahiakro suite à la découverte du corps sans vie d’une jeune élève. Le 17 février, un gendarme a été lynché à Blolequin par une foule qui l’accusait d’avoir abattu un chauffeur de moto-taxi, rappelle-t-on.
La rencontre devrait être suivie par une autre, plus restreinte avec les gendarmes, a annoncé le Gal Apalo, assurant que la gendarmerie est une institution « commandée » qui ne tolère pas les déviances de ses éléments parce qu’ils ont été formés pour protéger la population.
La veille, mercredi, la délégation du Gal Touré Apalo était à Odienné pour le même exercice d’écoute des populations et d’imprégnation de la hiérarchie par les conditions de travail des troupes, a-t-on appris sur place.
kaem/fmo