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Société Publié le mercredi 25 avril 2018 | AIP

Lancement à Bangolo d’un projet rizicole pour consolider la cohésion sociale dans le Guémon

Bangolo– Le député des cantons Tahouaké et Zibiao, l’honorable Doho Simon et le directeur général de la société burkinabé NAFASO (Neema Agricole du Faso), Abdoulaye Sawadogo, ont procédé, lundi, au lancement d’un projet de riziculture qui contribuera au développement local et à la consolidation de la cohésion sociale dans la région du Guémon.

« Notre objectif est de permettre la collaboration entre plusieurs hommes et femmes malinké, wè et d’autres ethnies vivant sur le territoire régional. En travaillant ensemble, ces paysans que la crise avait divisés, oublieront leurs différences pour créer une vraie famille unie autour d’un intérêt commun », a expliqué M. Doho, au quartier Sogefiha de Bangolo.

L’honorable Doho Simon a annoncé que la phase active démarrera pour la première année, avec 115 hectares de bas-fond présélectionnés dans les 23 sous-préfectures de la région du Guémon. Le projet développera, selon lui, la région en offrant des emplois aux populations et contribuera à l’autosuffisance alimentaire de la Côte d’Ivoire.

Partenaire technique dans la mise en place des rizières et principal client après la récolte, la société burkinabé NAFASO apportera pour la phase pilote, des semences de riz et des intrants d’une valeur totale de 40 millions de francs CFA, selon son directeur général, Abdoulaye Sawadogo.

Le porte-parole des agriculteurs, Guy Ambroise Zoué a exprimé la reconnaissance des riziculteurs à l’honorable Doho Simon pour son lobbying payant auprès de NAFASO. Il a promis que les riziculteurs travailleront ardemment à la réussite de la phase pilote afin d’aider à élargir le projet à beaucoup plus de personnes.

Selon le site web de l’Office national de développement de la riziculture (l’ONDR), la région du Guémon compte 500 hectares de bas-fonds abandonnés qui nécessitent d’être réhabilités pour être opérationnels.

La production nationale de riz, à en croire l’ONDR, ne couvre que 50% de la demande intérieure. Pour combler ce déficit, la Côte d’Ivoire a régulièrement recours à des importations massives de riz blanchi qui, en 2009, se chiffraient à 919.000 tonnes pour un coût avoisinant les 235 milliards de francs CFA.

jn/bsb/fmo
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