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Société Publié le samedi 19 mai 2018 | L’intelligent d’Abidjan

Les Samedis de Biton: de la démocratie a la distribution de l’argent

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Isaie Biton Koulibaly
Tout a été dit sur la démocratie. La moins pire de tous les systèmes. Le socialisme et le communisme, ont permis, de lui donner ses lettres de noblesse à cause de leurs dérives. La démocratie est comme on le sait est toute simple. C’est la loi de la majorité et surtout la liberté de la parole. Dire ce qu’on veut et quand on le veut. Attaquer et critiquer un citoyen sans être arrêté pour outrage à autrui. Et dans ce cas, les tribunaux, la garantie du système, sont là pour réguler le système. A l’époque dure du communisme dure sous Staline, un soviétique franchit le rideau de fer et se trouva en Amérique ou plutôt aux Etats-Unis, la terre de la liberté. Il se mit à injurier le Président du pays. Dire tout et pire contre lui. Des personnes lui demandèrent s’il est pris d’une folie. Il répondit inlassablement qu’il vient de découvrir la liberté, dire ce qu’on veut de ses dirigeants sans être arrêté et qu’il n’imaginait pas cela dans son pays. Quad le Président Senghor proposa la démocratie au Sénégal avec la création de trois partis les opposants n’y crurent pas. L’Afrique sortait d’un cauchemar de plusieurs siècles. Le chef a toujours raison. Critiquer les dirigeants c’est comme faire partie de conspirateurs. Depuis lors, la démocratie est devenue une routine en Afrique. On se demande ce que serait devenue l’Afrique noire si les partis uniques continuaient. Permettre à tous de dire ce qu’ils aimeraient est une vraie avancée pour l’évolution des mentalités. Imaginez l’Afrique noire et ses multiples ethnies encore dans la « parole fermée » les conflits fratricides auraient doublé ou même quadruplé. Finalement, quand on regarde le résultat on se rend compte que le jeu n’en valait pas la chandelle. Dire tout ce qu’on veut et après ? Nous avons imité les Occidentaux, il nous reste encore à les suivre pour faire survivre nos pays. L’Afrique est arrivée à un tournant ou parler de tout et de rien n’apporte plus rien à la situation économique. Presque toutes les élections sur le continent africain se caractérisent par des taux d’abstention importants. Les dernières élections ont montré le rejet des électeurs pour la démocratie. « On ne mange pas la démocratie. » Devant les difficultés économiques de tous ordres, les citoyens veulent plus afin de se déplacer pour utiliser leurs bulletins de vote. Le moment est venu pour notre continent de rentrer, comme en France, dans un genre de Revenu de Solidarité Active. Le fameux RSA à tropicaliser. Il devient d’une extrême importance, pour éviter les catastrophes annoncées, de bâtir une solidarité agissante. Imaginez un jeune de vingt-neuf ans sans travail, ni emploi, on va lui arracher sa copine ou sa fiancée. Cet être sera un être dangereux contre la société, comme des jeunes que l’Italie a eu à connaitre. Très vite, les pays africains, les gouvernements de nos pays doivent instaurer un RSA. Verser tous les mois une certaine somme d’argent à des milliers de jeunes et de chômeurs. Des hommes politiques me prendront pour un rêveur même si du rêve surgit toujours la réalité. L’avion et la fusée sont nés d’un rêve. Certains diront, comme d’habitude, où va-t-on sortir ces milliards pour payer cette masse de désœuvrés ? C’est une question de comptabilité. Si la France le fait, nos pays peuvent le réussir. C’est question de proportion. On dit bien le Revenu de Solidarité Active. C’est la solidarité qui compte. Pour ne pas voir l’autre se noyer il faut lui tendre la main. Il faut trouver cet argent nécessaire avec la collaboration de tous. En plus, la pratique exige qu’on trouve du travail à toutes ces personnes au bord de la route et ce qui est intéressant ce sont les formations qu’on leur donne pour qu’ils se réinsèrent. Même la carte de bus est d’une extrême importance. Beaucoup de gens ne savent pas que de grandes personnes manquent de titre de transport pour se déplacer chaque jour pour aller à la recherche d’un emploi. Que dire des enfants de ces personnes en marge de la vie, ce sont des brigades rouges qui se forment si on néglige à chaque fête de leur offrir des cadeaux de noël et de nouvel an. Ce qui me plait notamment dans ce Revenu de Solidarité Activé, ce sont des vacances de trois semaines offertes aux mamans et à leurs enfants. Notre continent ne peut pas tout faire mais peut tout faire. Les vagues commencent à déborder. Il faudra commencer à les retenir. S’il existait un minimum de Revenu de Solidarité Active ans leur pays, certains Présidents n’auraient pas été battu aux dernières élections et auraient gagné plusieurs élections. La particularité de l’électeur africain c’est sa reconnaissance au bienfait dans sa vie. Et c’est typiquement africain. Ainsi va l’Afrique. A la semaine prochaine.

Par Isaïe Biton Koulibaly
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