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Société Publié le dimanche 20 mai 2018 | AIP

Une production de 79 000 T de coton dans la région du Tchologo en 2017-2018

© AIP Par DR
Korhogo/ Des centres régionaux de prestations agricoles motorisés pour les cotonculteurs
Des centres régionaux de prestations agricoles motorisées seront bientôt mis à la disposition des cotonculteurs du bassin cotonnier ivoirien afin de booster la production du coton.
La société d’exploitation cotonnière d’OLAM SA (SECO) a annoncé une production de 79 600 T de cotons graines dans l’ensemble de ses zones d’encadrement durant la campagne cotonnière 2017-2018.

Vendredi, lors d’un atelier de restitution des prestations du conseil agricole initié par le Fonds interprofessionnel de recherche et de conseils agricoles (FIRCA) à la mairie de Ferkessédougou, le responsable de la production agricole de la SECO. Yéo Hermann Émile, a relevé les performances de sa structure au cours de la campagne 2017-2018 qui vient juste de s’écouler après la mise en place du zonage.

"Pour la campagne qui vient de passer et pour laquelle nous sommes là, la SECO a produit en tout 79 600 T de cotons graines, ce qui a donné un rendement de 1,124 T à l’hectare pour une production de plus de 34 000 T. Cela nous a permis d’avoir un rendement fibre de 43%", a-t-il expliqué.

Faisant le point des performances réalisées par rapport à la campagne 2016-2017,le représentant de la SECO a relevé des acquis de la campagne 2017-2018, notant toutefois certaines faiblesses qui devront être corrigées en vue d’une amélioration de la campagne à venir.

"Par rapport à la campagne 2016-2017, nous avons pu couvrir toutes les superficies en coton. Nous avons aussi donné près de trois sacs à l’hectare pour le maïs, ce qui représente 76% de taux de couverture en vivriers", a-t-il dit.

Concernant le traitement en produits phytosanitaires, a-t-il souligné, une superficie de plus de 367 000 hectares, sur une prévision de 400 000 hectares, soit un taux de réalisation de 91%, a été couverte.

Pour pallier les difficultés rencontrées (problèmes de sols, problèmes des insectes ravageurs, etc.), la SECO opte pour la mise en place de stratégies. "On fait maintenant des prélèvements de sol et des études scientifiques sur les insectes ravageurs, il y a aussi la réalisation des parcelles de démonstrations", a-t-il rassuré.

La SECO couvre toute la superficie du Tchologo (excepté la sous-préfecture de Niellé et de Toumoukro) et le département de Téhini, dans la région du Bounkani.

Ti/kp
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