Dimbokro- Une conseillère communautaire, Kouakou Oussou Joëlle, travaillant au compte d’une ONG française à l’infirmerie de la prison civile de Dimbokro, qui a tenté d’introduire dans cette maison d’arrêt et de correction, des substances interdites notamment de la cigarette, a été découverte et mise aux arrêts par la police a appris, mardi, l’AIP à Dimbokro.
Selon un témoin, la prison civile de Dimbokro, considérée jadis comme un haut lieu de trafic de toute sorte notamment de drogues et autres substances hallucinogènes, connait une certaine rigueur dans sa gestion administrative, depuis l’avènement du régisseur Sinaly Ouattara, en 2017.
Ce dernier a réussi à démanteler les réseaux de ravitaillement des prisonniers, entraînant une flambée des prix de ces produits dans la prison, a indiqué la source. Il a souligné qu’une cigarette coûte dans le bagne jusqu’à 2000 francs CFA et 20 000 francs CFA pour un portable vendu à 5000 francs CFA dehors.
Connaissant cette situation et le fonctionnement de la prison, dame Kouakou Oussou Joëlle, une habituée des lieux, qui voulait rapidement avoir beaucoup d’argent, malgré son repos a pris le risque, samedi, de se présenter à la prison pour, dit-elle, "apporter à manger" à des prisonniers.
Elle a laissé les agents pénitentiaires en charge du contrôle fouiller ses colis. Tout en prenant soin de dissimuler sous son aisselle, son sac à main. La fouille terminée, l’autorisation lui est donnée d’avoir accès aux bagnards.
Au moment où elle a franchi allègrement le portail de la prison, le chef de poste, plus vigilant, l’a interpellée, lui demandant le sac. « Laisse ça, on est ensemble et on se connait ici non. Tu penses que je peux faire passer quoi de dangereux », lui a rétorqué Mme Kouakou Oussou, sereine.
Mais ces propos n’ont guère ému l’agent qui a insisté et procédé à la fouille du sac. Ce qui a permis de découvrir six paquets de cigarettes dissimulés dans du pain. La conseillère communautaire a été alors arrêtée par la police qui la déférera devant le juge Kouamé Allah pour répondre de ses actes.
ik/akn/fmo
Selon un témoin, la prison civile de Dimbokro, considérée jadis comme un haut lieu de trafic de toute sorte notamment de drogues et autres substances hallucinogènes, connait une certaine rigueur dans sa gestion administrative, depuis l’avènement du régisseur Sinaly Ouattara, en 2017.
Ce dernier a réussi à démanteler les réseaux de ravitaillement des prisonniers, entraînant une flambée des prix de ces produits dans la prison, a indiqué la source. Il a souligné qu’une cigarette coûte dans le bagne jusqu’à 2000 francs CFA et 20 000 francs CFA pour un portable vendu à 5000 francs CFA dehors.
Connaissant cette situation et le fonctionnement de la prison, dame Kouakou Oussou Joëlle, une habituée des lieux, qui voulait rapidement avoir beaucoup d’argent, malgré son repos a pris le risque, samedi, de se présenter à la prison pour, dit-elle, "apporter à manger" à des prisonniers.
Elle a laissé les agents pénitentiaires en charge du contrôle fouiller ses colis. Tout en prenant soin de dissimuler sous son aisselle, son sac à main. La fouille terminée, l’autorisation lui est donnée d’avoir accès aux bagnards.
Au moment où elle a franchi allègrement le portail de la prison, le chef de poste, plus vigilant, l’a interpellée, lui demandant le sac. « Laisse ça, on est ensemble et on se connait ici non. Tu penses que je peux faire passer quoi de dangereux », lui a rétorqué Mme Kouakou Oussou, sereine.
Mais ces propos n’ont guère ému l’agent qui a insisté et procédé à la fouille du sac. Ce qui a permis de découvrir six paquets de cigarettes dissimulés dans du pain. La conseillère communautaire a été alors arrêtée par la police qui la déférera devant le juge Kouamé Allah pour répondre de ses actes.
ik/akn/fmo
