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Santé Publié le mercredi 4 juillet 2018 | AIP

Quête des autorités d’une meilleure coordination des interventions en matière de santé de la reproduction

Abidjan- Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, à travers le Programme national de la Santé de la Mère et de l’Enfant (PNSME) souhaite et travaille à créer les conditions d’une meilleure coordination dans les actions de mise en œuvre des programmes en matière de santé de la reproduction.

Le PNSME a réuni, dans ce contexte, mardi, à Abidjan, dans le cadre d’un atelier, ses points focaux, les coordonnateurs santé de la reproduction/planification familiale de l’ensemble des régions sanitaires, pour envisager ensemble des solutions.

L’atelier d’Abidjan vise globalement à améliorer la coordination et le suivi des interventions de Santé maternelle, néonatale et infantile au niveau opérationnel.

« Plusieurs interventions sont mises en œuvre pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant mais cette amélioration semble lente et si nous restons dans cette dynamique nous ne pouvons pas atteindre les ODD d’ici 2030. C’est pourquoi nous devons nous souder les coudes en vue d’une célérité dans les interventions à tous les niveaux », a signifié à l’ouverture la directrice coordonnatrice du PNSME, Dr Emilienne Kouassi.

Les autorités sanitaires ont identifié l’insuffisance de la coordination comme « un point faible » dans le suivi et l’évaluation des activités de santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant et qui contrarie les efforts d’amélioration des indicateurs encore trop faibles eu égard aux engagements internationaux pris par la Côte d’Ivoire.

En matière de prévalence contraceptive, le pays s’est engagé d’ici 2020 à atteindre 36% contre un taux tournant actuellement autour de 20%.

Les Objectifs de développement durable (ODD), qu’elle a épousés, obligent aussi la Côte d’Ivoire à réduire la mortalité maternelle en dessous de 70% d’ici 2030 et d’éliminer les décès évitables de nouveaux nés et d’enfant de moins de 5 ans en les ramenant respectivement à 12 pour 1000 naissances vivantes et à 25 pour 1000 naissances vivantes. La Côte d’Ivoire, à ce jour affiche officiellement un taux de 614 décès pour 100 000 naissances.

L’atelier de renforcement de la coordination des interventions avec les coordonnateurs SR/PF des régions sanitaires a été l’occasion également de partager avec ceux-ci le plan de communication de masse pour le changement social et de comportement en faveur de la planification familiale décliné par le PNSME.

kg/fmo
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