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Société Publié le samedi 7 juillet 2018 | AIP

Deux organes de vigilance contre la corruption installés à San Pedro

San Pedro, Une délégation de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), en campagne de sensibilisation des populations de San Pedro sur les conséquences de la corruption, a successivement installé, jeudi et vendredi, une plateforme de veille et un comité local de vigilance pour lutter contre la corruption dans le département.

Le directeur de la sensibilisation et de l’éducation à la HABG, Jacques III Achiaou, a expliqué que cette campagne, en cours depuis 2015 dans le pays, est à sa 15ème étape. Elle a pour objectif de « sensibiliser les populations sur les conséquences de corruption, et associer l’administration publique, pour qu’elles s’approprient le dispositif juridique et institutionnel mis en place par le gouvernement pour prévenir et lutter contre la corruption ».

Son succès est une garantie pour de nombreux investisseurs, et pour la lutte contre la cherté de la vie, a souligné Achiaou.

La plateforme, dénommée «Plateforme anticor », a été installée jeudi et est présidée par le préfet de région, Ousmane Coulibaly. Elle est composée de près d’une dizaine d’autorités préfectorales, politiques, traditionnelles, religieuses, et de directeurs régionaux d’administration et de représentants de la société civile.

Cette plateforme, a-t-on expliqué, est un cadre de concertation, de dialogue et de discussions entre les populations, les autorités administratives et traditionnelles, sur toutes les questions relatives à la prévention et la lutte contre la corruption.

Un « Comité local d’intégrité », composé des organisations de la société civile dans le chef-lieu de département, a été installé vendredi, avec en son sein des représentants d’organisations de femmes, d’organisations syndicales, d’ONG, d’organisations de jeunes. Il est présidé par Nomel Firmin, président du Groupement des consommateurs et usagers de San Pedro (GCUSP).

Le Comité local d’intégrité est un instrument de veille mis en place par les populations elles-mêmes et dont les missions sont de « surveiller et dénoncer les actes de corruption dans la localité ». Il se charge de faire la sensibilisation auprès des populations et leur indiquer les modes de saisines, les voies et moyens de dénonciation de toutes formes de corruption et les actes assimilés.

Selon le rapport annuel de l’ONG allemande, Transparency international, publié cette année sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) dans le monde en 2017, la Côte d’Ivoire fait partie d’un certain nombre de pays dont la note sur l’IPC s’est sensiblement améliorée ces six dernières années, indiquant les efforts engagés par les autorités du pays pour combattre la corruption.

Même si elle ne figure pas encore dans le top 10 des pays africains les moins corrompus, la Côte d’Ivoire se trouve en 2017 au 18ème rang africain et occupe le 103ème rang mondial sur 180 pays, avec une note de 36 sur 100. En 2015, elle est passée de la 115ème place à la 107ème sur 168 pays à l’échelle mondiale.

(AIP)

jmk/fmo
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