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Société Publié le dimanche 8 juillet 2018 | AIP

Les modes de saisine de la Haute autorité pour la bonne gouvernance expliquées aux populations de Séguéla

© AIP Par Paul-Richard AHOLIA
Yopougon : Mise en place du comité communal de lutte contre le racket
Abidjan le jeudi 13 juin 2018. Le ministre de l`intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité a procédé ce jeudi à la mise en place du 17e comité communal de lutte contre le racket dans la commune de Yopougon. Photo: Assata Koné Epse Silué, Haute autorité de la bonne gouvernance
Séguéla, Les trois modes de saisine de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) ont été expliquées aux populations et autres autorités administratives de Séguéla, lors de deux séances de sensibilisation organisées jeudi et vendredi à la préfecture.

Selon Assata Koné épouse Silué, membre du Conseil de la HABG et cheffe de la délégation venue à Séguéla, la première voie est celle de la plainte lorsque l’individu est victime d’acte de corruption.

Pour ce faire, le plaignant adresse un courrier au président de l’institution ou appelle le numéro vert disponible à cet effet, à savoir le 800 800 11, a-t-on relevé.

« Il y a aussi la dénonciation lorsque vous avez connaissance d’actes de corruption », a-t-elle fait savoir à la centaine de membres du directoire des rois et chefs traditionnels, de responsables d’ONG, de syndicats et d’associations de jeunes invités à cette campagne de sensibilisation qui a abouti à l’installation du comité local d’intégrité, une structure légère pour surveiller et dénoncer les actes de corruption qui ont cours dans le département.

Tout en conseillant de ne pas tomber dans la délation, Mme Silué a précisé que ce mode de saisine se fait avec des preuves à l’appui et peut être anonyme ou officiel.

« Est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans, quiconque recourt à la vengeance, à l’intimidation ou à la menace, sous quelle que forme que ce soit contre la personne des témoins, experts, dénonciateurs ou victimes », a fait savoir son collègue en charge du service de l’éducation à la bonne gouvernance, Doh Jean Maximin, dans l’optique de tranquilliser ceux qui veulent dénoncer des actes de corruption.

La troisième possibilité est l’auto-saisine de la HABG qui, lorsqu’elle a connaissance de ce genre d’acte, statue et transmet les procès-verbaux au procureur de la République pour d’éventuelles poursuites.

Structure administrative indépendante placée sous l’autorité du président de la République, la HABG a, entre autres, pour missions de coordonner, de superviser et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques de prévention et de lutte contre la corruption, d’éduquer et de sensibiliser les populations sur les conséquences de la corruption, de diffuser et de vulgariser les textes relatifs à la lutte contre la corruption et de mener des investigations sur les pratiques de corruption, rappelle-t-on.

(AIP)

kkp/tm
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