Ferkessédougou- La peinture en bâtiment est pour les jeunes gens sans emploi, une aubaine à saisir pour lutter contre le chômage, a fait savoir jeudi à l’AIP, un peintre en bâtiment exerçant au quartier Bromakoté de Ferkessédougou.
M. Traoré Yacouba, peintre en bâtiment, connu sous le pseudonyme "Dadjôssih", regrette le fait que la peinture en bâtiment est un métier que les jeunes gens sans emploi négligent d’exercer. "Pourtant ce métier nourrit son homme", a-t-il assuré.
"J’ai moi-même été confronté au chômage. Ayant perdu mon emploi à la SODESUCRE, je me suis lancé dans le business de vente de friperie. Mes affaires ont périclité. Je me suis retrouvé sans emploi. C’était la galère...", a fait savoir Yacouba. La peinture, un métier qu’il a appris de façon bénévole, il y a 45 ans, lui a permis de quitter la précarité, a-t-il relevé.
"J’avais appris ce métier avec des volontaires des Pays-Bas, à l’époque, il y a 45 ans de cela. Je me suis donc mis à chercher les matériels plus modestes. Des pinceaux, un rouleau et une blouse. Ensuite, j’ai offert mes services d’abord en repeignant les façades des maisons familiales et enfin, plus sûr de moi, j’ai eu des marchés sur les chantiers", a-t-il relaté.
Pour Traoré Yacouba, quand un jeune veut être automne et qu’il n’a encore rien trouvé, la peinture en bâtiment pourrait lui offrir beaucoup. Il lui faudra d’abord apprendre ce métier auprès des maîtres peintres pendant seulement quelques années. Il faut maîtriser le mélange des peintures et le bon dosage des colorants, avoir le sens de l’embellissement, être habile et courageux, car parfois, il y a des positions pas faciles qu’il faut pouvoir adopter pour mieux peindre, a-t-il expliqué.
M. Traoré regrette que les quelques rares jeunes qui viennent apprendre ce métier ne terminent pas correctement leur formation en tant qu’apprentis. "Certains, après seulement quelques mois d’apprentissage, pensent avoir suffisamment appris. Ils s’installent aussitôt et offrent de mauvais services à la clientèle si bien qu’ils finissent par se retrouver sans un seul marché. D’autres veulent l’argent en vitesse. Trouvant le métier très lent à répondre à leurs besoins pressants en argent, ils abandonnent et sombrent dans le désespoir", a déploré l’ouvrier, tout en prévenant que "ce métier ne rend pas riche".
"Il permet de se nourrir, subvenir aux besoins de la famille. Quand on finit correctement son apprentissage, on l’exerce avec autonomie et conviction. Un peintre en bâtiment est un patron à son propre compte", a-t-il conclu.
Le métier de peintre en bâtiment est l’un des secteurs du BTP (Bâtiments Travaux Publics). Ce sont les peintres en bâtiment qui apportent la touche finale après tous les travaux en bâtiments. Ces ouvriers travaillent à l’embellissement des murs des maisons, au ravalement des façades sur les chantiers qui leur sont confiés. Le savoir-faire dans ce métier consiste en la maîtrise de l’harmonie des nuances des couleurs et à avoir des rudiments en arts plastiques.
ti/cmas
M. Traoré Yacouba, peintre en bâtiment, connu sous le pseudonyme "Dadjôssih", regrette le fait que la peinture en bâtiment est un métier que les jeunes gens sans emploi négligent d’exercer. "Pourtant ce métier nourrit son homme", a-t-il assuré.
"J’ai moi-même été confronté au chômage. Ayant perdu mon emploi à la SODESUCRE, je me suis lancé dans le business de vente de friperie. Mes affaires ont périclité. Je me suis retrouvé sans emploi. C’était la galère...", a fait savoir Yacouba. La peinture, un métier qu’il a appris de façon bénévole, il y a 45 ans, lui a permis de quitter la précarité, a-t-il relevé.
"J’avais appris ce métier avec des volontaires des Pays-Bas, à l’époque, il y a 45 ans de cela. Je me suis donc mis à chercher les matériels plus modestes. Des pinceaux, un rouleau et une blouse. Ensuite, j’ai offert mes services d’abord en repeignant les façades des maisons familiales et enfin, plus sûr de moi, j’ai eu des marchés sur les chantiers", a-t-il relaté.
Pour Traoré Yacouba, quand un jeune veut être automne et qu’il n’a encore rien trouvé, la peinture en bâtiment pourrait lui offrir beaucoup. Il lui faudra d’abord apprendre ce métier auprès des maîtres peintres pendant seulement quelques années. Il faut maîtriser le mélange des peintures et le bon dosage des colorants, avoir le sens de l’embellissement, être habile et courageux, car parfois, il y a des positions pas faciles qu’il faut pouvoir adopter pour mieux peindre, a-t-il expliqué.
M. Traoré regrette que les quelques rares jeunes qui viennent apprendre ce métier ne terminent pas correctement leur formation en tant qu’apprentis. "Certains, après seulement quelques mois d’apprentissage, pensent avoir suffisamment appris. Ils s’installent aussitôt et offrent de mauvais services à la clientèle si bien qu’ils finissent par se retrouver sans un seul marché. D’autres veulent l’argent en vitesse. Trouvant le métier très lent à répondre à leurs besoins pressants en argent, ils abandonnent et sombrent dans le désespoir", a déploré l’ouvrier, tout en prévenant que "ce métier ne rend pas riche".
"Il permet de se nourrir, subvenir aux besoins de la famille. Quand on finit correctement son apprentissage, on l’exerce avec autonomie et conviction. Un peintre en bâtiment est un patron à son propre compte", a-t-il conclu.
Le métier de peintre en bâtiment est l’un des secteurs du BTP (Bâtiments Travaux Publics). Ce sont les peintres en bâtiment qui apportent la touche finale après tous les travaux en bâtiments. Ces ouvriers travaillent à l’embellissement des murs des maisons, au ravalement des façades sur les chantiers qui leur sont confiés. Le savoir-faire dans ce métier consiste en la maîtrise de l’harmonie des nuances des couleurs et à avoir des rudiments en arts plastiques.
ti/cmas
