x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 13 juillet 2018 | AIP

Mieux redistribuer les fruits de la croissance, l’un des défis majeurs de la Côte d’Ivoire (Banque mondiale)

© AIP Par Marc Innocent
Premier Conseil des Ministres du gouvernement Gon III
Abidjan le 11 Juillet 2018. Le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara a présidé le 1er conseil des ministres après la formation du gouvernement Amadou Gon III
Abidjan- Le septième rapport sur la situation économique en Côte d’Ivoire, intitulé «Pour que demain ne meure jamais : la Côte d’Ivoire face au changement climatique», estime que la redistribution des fruits de la croissance est l’un des défis majeurs pour le pays.

Selon ce rapport, publié jeudi, depuis la fin de la crise de 2011, le revenu moyen par habitant s’est accru de près de 40% pour atteindre 1630 dollars (815.000Fcfa) en 2017.

Ce qui est approximativement le niveau qui prévalait au milieu des années 1981.

A ce titre, le pays devrait rejoindre le groupe des économies à revenu intermédiaire en 2035, selon la définition de la Banque mondiale, avec un revenu de 4300 dollars (2.150.000 Fcfa) par habitants.

Pour la Banque, cette performance remarquable doit être nuancée à deux titres. Premièrement, la forte croissance économique n’est pas encore inclusive, un fait désormais bien établi et reconnu par le gouvernement.

Le taux de pauvreté n’a ainsi diminué que sur cinq points entre 2011 et 2015 selon les données officielles.

«Mieux redistribuer les fruits de la croissance est l’un des défis majeurs de la Côte d’Ivoire », préconise le rapport.

Le début de l’année 2018 marque une accalmie dans l’évolution de l’économie ivoirienne.

Le document note qu’après avoir souffert d’une instabilité politique, et sociale lors du premier semestre 2017 et subi la chute spectaculaire du prix du cacao sur les marchés internationaux, les conditions tant internes qu’externes se sont stabilisées.

Ces évolutions expliquent en partie les bons résultats résultats économiques obtenus par le pays ces derniers mois.

L’ensemble des indicateurs financiers et monétaires sont restés relativement stables en 2017, à commencer par le taux d’inflation qui s’est maintenu en dessous de 1%.

La politique budgétaire a été maîtrisée en 2017 avec un déficit qui s’est avéré moins élevé que prévu de -4,2%(au lieu de la prévision de -4,5% du PIB).

La gestion des finances publiques s’est améliorée dans la mobilisation des recettes, la gestion des arriérés et paiements de l’Etat et la gestion de la dette publique.

Le rapport mentionne que la dette publique est estimée autour de 46% du PIB, ce qui représente un risque modéré et le service de la dette absorbe moins de 15% des recettes de l’Etat, soit trois fois moins que dans des pays comme le Ghana et le Togo.


bsp/tm
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ