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Économie Publié le jeudi 19 juillet 2018 | AIP

Le gouvernement ivoirien salue le dynamisme économique de la Cour des Comptes de l’UEMOA

© AIP Par DR
20ème édition de la Réunion annuelle statutaire des présidents des Cours des comptes de l’UEMOA : Le ministre Adama Koné salue les progrès économiques de l’Union
Abidjan, le jeudi 19 juillet 2018. Le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Koné a procédé à l’ouverture de la 20ème édition de la réunion annuelle statutaire des présidents des Cours des Comptes des Etats et des Conseillers à la Cour des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Abidjan - Le gouvernement ivoirien a salué jeudi, le dynamisme économique croissant, réalisé par la Cour des comptes de l’espace de l'Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA), ces dernières années, à l’occasion de la 20ème réunion statuaire des présidents et conseillers de l’Institution, tenue à Abidjan (Cocody), afin de procéder à une évaluation des systèmes de contrôle.

Le représentant du Premier ministre, Adama Koné, par ailleurs ministre chargé de l'Economie et des Finances, a affirmé que l’activité économique de leur union a enregistré un taux de croissance de 6,7% en 2017 contre 6,6% en 2016, soit, environ une évolution de 0,1% au court de l’année écoulée. Il a ajouté que tous les Etats membres de l’UEMOA ont affiché des taux compris entre 5,0% et 7,8%.

Concernant l’encourt de la dette publique rapporté au Produit intérieur brute (PIB), le représentant du gouvernement de Côte d’Ivoire a rassuré que la situation extérieure de leur union connait une amélioration appréciable.

Adama Koné a invité les Etats membres à maintenir durablement ce fort développement au sein de leur institution, en renforçant les dépenses d’investissement par l’amélioration de la performance des administrations fiscales et la préservation des finances publiques.

«Ce dynamisme devrait se poursuivre en 2018 et 2019, avec un taux de croissance qui se maintiendrait à 6,9%. L’évolution des prix devrait être connue en dessous du seuil communautaire de 3% et la gestion des finances publiques se solderait par une amélioration progressive du déficit qui passerait de 4,3% du PIB en 2016 à 2,5% en 2019 », a-t-il souligné.

(AIP)

raz/tad/fmo
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