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Société Publié le samedi 25 août 2018 | Abidjan.net

Entrepreneuriat/Formation sur le linge hôtelier et hospitalier : « Il n’y a pas de BTS, ni de CAP en blanchisserie, l’Afrique souffre de ce secteur» (Célestin Yobouet)

© Abidjan.net Par JOB
Entrepreneuriat/Formation sur le linge hôtelier et hospitalier : « Il n’y a pas de BTS, ni de CAP en blanchisserie, l’Afrique souffre de ce secteur» (Célestin Yobouet)
Abidjan, 23 août 2018, Séminaire de formation de Horizon Equipements sur le linge hôtelier et le linge hospitalier au Saphir-Center (Angré Oscars) Photo: Célestin Yobouet, DG Horizon Equipements
« Comment obtenir un linge propre et débarrassé de tous les micros organismes en milieux hôtelier et hospitalier ? » Voici libellé le thème général du séminaire de formation sur la blanchisserie moderne qui s’est tenu ce jeudi 23 août 2018, à Abidjan au Saphir-Center (Angré Oscars), rehaussé par le parrainage du Ministère du Tourisme, avec la participation de professionnels de ce secteur venus du Mali et du Benin.

Il y a eu également la participation de la Fédération nationale des industries hôtelières (FNIH-CI), de représentants de CHU (Centre hospitalier universitaire), de l’Association des cliniques privées (ACPCI), des gérants de pressings, ainsi qu’une trentaine de jeunes recrutés par l’AEJ (Agence emploi jeune) pour bénéficier de cette formation.

L’ouverture de ce séminaire a été présidée par le Directeur de cabinet, Dr Aphing Kouassi, représentant le ministre du Tourisme, qui a salué cette formation sur la blanchisserie hôtelière. Selon lui, la blanchisserie moderne a son rôle à jouer dans la perspective de développement du Tourisme, cher au Gouvernement, l’un des piliers de l’économie ivoirienne.

En outre, le Directeur exécutif de l’ACPCI, M. Dakouri Armand, s’est-il pour sa part préoccupé du cas des établissements de santé. Selon lui, ils sont de plus en plus conscients de l’importance de l’hygiène en milieu hospitalier. Le linge hospitalier nécessite un traitement particulier capable de prévenir les infections nosocomiales. « Il est donc urgent que le personnel affecté dans les buanderies hospitalières actualise leur connaissance afin de se mettre constamment à niveau pour garantir une bonne sécurité des patients », a déclaré M. Dakouri Armand.

En effet, cette formation a permis à des professionnels du secteur de la blanchisserie en Afrique de l’ouest, tel que M. Lam Boubacar, DG de la société malienne de blanchisserie, d’animer des modules de formation sur la fonction linge et de prospecter le marché ivoirien. M. Lam Boubacar n’a pas manqué de féliciter les organisateurs (Horizon Equipements) de cet atelier, ‘’le premier du genre en Afrique de l’ouest’’.

A la fin des travaux, il nous a livrés son impression : « le marché existe, on ne s’est pas trompé à venir ici. On voit parfaitement qu’il y a du personnel disponible et des propriétaires de blanchisserie qui eux-aussi sont préoccupés par ce problème, à savoir, le traitement du linge hospitalier. Donc je retourne très content de ce séminaire et j’espère revenir très bientôt pour pouvoir pousser une autre réflexion d’ouvrir une filiale ici ».

En définitive, l’honneur revient à l’initiateur de ce projet de formation sur l’hygiène du linge, M. Célestin-Arthur Yobouet, DG de Horizon Equipements et Président du Consortium africain pour la buanderie qui, n’est pas à sa première activité relative à la promotion du métier du linge.
Parmi les objectifs qu’il a assignés à ce séminaire, réside une piste d’entrepreneuriat à savoir que le secteur de la blanchisserie est pourvoyeur de gros revenus, d’où l’employabilité et l’autonomisation de la jeunesse. C’est la raison pour laquelle, il a insisté sur la participation des jeunes de l’AEJ à cette formation pour qu’ils en fassent un métier d’avenir.

« En résumé, il a été question autour de ce séminaire : d’informer davantage sur les infections nosocomiales ; comment tenir un linge propre ? Et montrer que c’est un secteur générateur de revenus », a-t-il indiqué.

Il a poursuivi en soulignant la vision panafricaine qui soutient le projet de la blanchisserie moderne, ‘’car le problème du linge en Afrique est généralisé’’.

« Combien de pays africains aujourd’hui ont eu une filière de gestion du linge ? Il n’y a pas de BTS, ni de CAP en blanchisserie. Cela veut dire que l’Afrique souffre de ce secteur. Il y a donc lieu de motiver les directeurs d’établissements pour qu’ils incluent la blanchisserie dans leurs maquettes pédagogiques », a-t-il proposé.

JOB
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