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Société Publié le dimanche 2 septembre 2018 |

Reconnaissance : Le Roi d’Ebrah fait Docteur honoris causa en Chimie

© Par DR
Reconnaissance : Le Roi d’Ebrah fait Docteur honoris causa en Chimie
La riche et inspirante carrière de Sa Majesté Assemien Nogbou, 20ème Roi de Ebrah a inspiré l’Université américaine Cypress Bible Institute (International Center for academic research) dont le siège est au Texas (USA).

La Côte d’Ivoire était à l’honneur le samedi 25 août dernier au Malawi. Dans le beau Mutharika international Convention Centre à Lilongwe, la capitale du pays, des leaders ivoiriens triés sur le volet, notamment des enseignants, des hommes de Dieu, des dirigeants d’organisations, avec à leur tête le Roi d’Ebrah, sa Majesté Owla Assemien Nogbou ont reçus leurs grades de Docteur Honoris causa dans leur domaine spécifique. Pour le Roi d’Ebrah, ce fut en tant que chimiste. Comme pour rappeler que le monarque a eu une carrière exemplaire dont les traces ne doivent nullement se perdre sous les ors de son trône.
Sa distinction, il la dédie à son pays et à son peuple ; avec un devoir de reconnaissance en l’endroit du Président de la République, S.E.M Alassane Ouattara qui lui a permis de se rendre au Malawi, au Vice-président, M. Daniel Kablan Duncan et au Dr Aka Ahouélé, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique pour leur sollicitude. Et à Sa Majesté N’Guessan Limbé II, Roi de Yaou, né Vanga Adouko qui l’a accompagné dans sa belle aventure doctorale.

Une carrière bien riche
Le Roi-Docteur Honoris Causa a eu une carrière bien riche. En effet, avant d’être intronisé ce premier jour du mois de septembre 2001, Assémien Nobgou avait dirigé le département de production et assumé les responsabilités de la direction logistique de la société pharmaceutique et chimique suisse Ciba-Geigy, à Bâle. Puis occupé le poste de directeur d’usine chez Promex Environnement à Abidjan, avant de se retrouver, en 1996, directeur de production à la Société nouvelle de confiserie (SNVC).
En 2002, lorsqu’il retourne en France, il s’installe à Nantes à la tête de Ivofruits. Le grand homme fut aussi consultant chez Arpeges-Alten (Ile de France) où il participe à la mise en œuvre de la stratégie de développement durable de l’entreprise. Et enseignant à l’Académie de Créteil, l’École doctorale de l’université Pierre Marie-Curie, où il dispense des cours de mathématiques et de chimie. Avec son cabinet d’expertise en évaluation industrielle (expertise de produits chimiques, expertise en avarie sur matériels de fabrication industrielle, expertise de véhicules importés) qu’il créé, il exerce son savoir-faire comme expert près les tribunaux de Côte d’Ivoire et la Banque africaine de développement.
C’est ce chimiste qui a donc reçu des mains du Professeur Tuweh Gadama, un brillant intellectuel malawite, son parchemin royal qui lui a inspiré ces mots : « si je suis honoré, c’est à mon pays que je le dois ».

Un engagement royal
Le séjour royal au Malawi fut aussi marqué par la visite de la Kamuzu Academy, institut d’excellence fondé en 1981 par le Président Kamuzu Banda, l’homme qui a fait du Malawi un Etat indépendant et porté son pays sur les hauteurs des valeurs de grandeur, de dignité et de fierté qui fondent son pays. Académie tournée vers les sciences et les langues, cet Institut forme l’élite du pays et ouvre ses portes aux cerveaux en quête de la lumière de la connaissance. Un lieu de vie qu’a découvert le monarque avec beaucoup d’émotion. Il écrira d’ailleurs dans le livre d’or l’honneur sien de marcher sur les traces d’un grand homme qui permet à l’Afrique de rester debout…

Nous sommes le 1er septembre 2001. Ebrah intronise son 20ème Roi, Sa Majesté Owla Assemien Nogbou. Son nom résonne de la légitimité de sa naissance. Son père, N’Tolly Blaise Assemien, est du clan Oloupié, et sa mère, Beugré Yodoumou Agnès du clan Vagbê-Ossouhoun. Dans la vivacité d’une tradition qui traverse le temps,, l’arrière-petit-fils des monarques Koutou, Koutouan, M’Poh, Abatcha… prend place sur le trône sien. Il succède à son cousin germain Ogou Kadjo Antoine. Lui, le fils des Oloupié et des Vagbê-Ossouhon, digne descendant des fondateurs du Royaume Ossouhon, se sait désormais gardien du temple de ses ancêtres. Raison pour laquelle il s’engage, en tant que président de l’Association des Rois de Côte d’Ivoire (ANARCI) il prend part, avec le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) au mouvement de réclamation du retour des biens culturels acquis de façon illicite pendant la colonisation. En 2017, il adresse une demande de restitution des biens culturels africains au Président de la République française. Une initiative qui rejoint ainsi bien d’autres et qui met en lumière son sens royal de la mémoire et de l’histoire.
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