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Société Publié le mercredi 17 octobre 2018 | L’intelligent d’Abidjan

Environnement : Des experts ont réfléchi sur la qualité de l’air en Côte d’Ivoire

Un atelier de validation de la feuille de route et du document de plaidoyer pour la réduction du soufre dans les carburants ivoiriens a eu lieu récemment dans un réceptif hôtelier à Abidjan-Plateau.

Représentant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Kouablan François directeur de cabinet, a d’emblée évoqué les valeurs limites acceptables pour la santé humaine. « Le dioxyde de soufre est l’un des gaz toxiques libérés par la combustion du gasoil. Les valeurs limites pour la protection de la santé humaine sont de 350µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de vingt-quatre fois par année civile, 125µg/ m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de trois fois par année civile », a-t-il instruit. Il poursuit pour dire que l’action menée n’est pas un cas isolé car c’est une initiative entamée par la communauté africaine qui s’est préalablement penchée sur l’élimination du plomb dans l’essence en vue d’améliorer la qualité de l’air en milieu urbain. En plus, elle a été à l’origine d’un partenariat au niveau mondial. « Au niveau mondial, cette initiative s’est soldée par la mise en place d’un partenariat dit ‘’partenariat pour des véhicules et carburants propres’’ regroupant des experts des gouvernements, du secteur privé et des organismes scientifiques. Ce partenariat vise, notamment à aider les pays en développement à élaborer des plans d’action pour amorcer la réduction des teneurs en soufre particulièrement dans le gasoil. », a-t-il indiqué. Il fait cas du soutien de l’ONU environnement dans la réalisation de ce projet. « Pour faire face à cette question de santé publique, Onu environnement, en collaboration avec d’autres organisations traitant de la problématique de la qualité de l’air, en particulier, en milieu urbain, développent des projets d’assistance aux pays en développement afin de les aider à réduire la pollution atmosphère urbaine à travers la promotion des carburants et des véhicules propres. Notre pays, à l’instar des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre bénéficie de l’assistance financière et technique de ONU Environnement pour la mise en œuvre des programmes et projets visant à atteindre cet objectif » a-t-il souligné. Selon lui, cette rencontre est l’aboutissement d’un processus enclenché depuis Novembre 2015 de laquelle doit ressortir une feuille de route consensuelle pour le bien des entreprises. Par ailleurs, devant les risques qu’encourent nos populations, il a demandé que des mesures soient prises. « L’émotion suscitée par la publication d’un rapport de l’Ong Suisse Public Eye, qui dénonçait la vente massive en Afrique de carburants toxiques par des traders de pétrole installés notamment à Genève nous interpelle tous. Des mesures courageuses doivent être prises. Les pays de la CEDEAO ont décidé de proscrire les carburants à haute teneur en soufre et des sacrifices non moins importants restant à consentir pour atteindre l’objectif de 50ppm de soufre dans le gasoil à l’horizon 2020 » a-t-il lancé.
Koffi Bernard, chef de la division environnement de la Cedeao a pour sa part souligné la nécessité de parvenir à la réduction du souffle dans le carburant ivoirien.
MO avec AZ Sercom
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