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Société Publié le lundi 22 octobre 2018 | Partis Politiques

Contentieux électoral à Grand-Bassam/ Le maire Ezaley face aux chefs, aux femmes, aux jeunes… : « Je suis convaincu que la Cour suprême va nous rétablir dans notre droit »

© Partis Politiques Par DR
Georges Philippe Ezaley, maire de Grand-Bassam
Week-end sans repos pour Georges Philippe Ezaley. Le maire de Grand-Bassam, défendant sa victoire braquée à l’élection municipale du 13 octobre 2018, s’est vu samedi dernier, renvoyé du centre culturel Jean Baptiste-Mockey avec les chefs traditionnels, les chefs de communauté et les guides religieux, conformément à un arrêté préfectoral interdisant toute manifestation publique jusqu’ au 30 novembre 2018. Après l’exécution de cet ordre par la police, ses invités ont mis le cap sur sa résidence ou la réunion s’est finalement tenue. Ensuite, le maire a reçu les femmes toujours à sa résidence au quartier France. Hier, dimanche c’était au tour des jeunes et des membres des corps constitués. Différents publics, un même message. Ezaley a structuré son intervention sur trois axes. Dire merci à ses électeurs, leur expliquer ce qui leur est arrivé avec le braquage de sa victoire et enfin, les actions qu’il a entrepris pour qu’il soit reconnu comme le vainqueur du scrutin municipal du 13 octobre dernier. Suite à tous les détails sur le déroulé de l’élection dans les 26 lieux de vote et les 104 bureaux de vote de la commune de Grand-Bassam, il a parlé de la compilation des résultats qui ont donné 9415 voix pour lui et 8234 pour son adversaire, soit une large différence de plus de1000 voix. Ce résultat, a déploré Ezaley était connu depuis dimanche. Mais jusqu‘à lundi, alors que tout le monde s’attendait à ce que la Cei locale l’annonce, c’est plutôt, c’est la Cei nationale qui l’annonce sur la chaine de la télévision, mais en inversant les chiffres. « C’est le contraire qui a été proclamé. Les papiers sont là, les signatures des représentants des bureaux de vote sont là, la Cei même a signé. Mais comment, ils ont fait pour donner un résultat contraire ? » s’est-il interrogé. Avant d’expliquer les actions en cours. « Nous sommes dans un pays de droit. On n’a pas accepté. Nous avons pris des avocats et avec les avocats du Pdci-Rda, ils ont déposé un recours à temps. Mais, ce n’est pas suffisant. Il faut donc qu’on reste mobilisé et c’est le 3ème message que je voulais vous donner. Car c’est vous qu’on a volé, vous avez le droit de dire qu’on vous a volé. Nous avons fait une conférence de presse et des Ambassades ont demandé à nous rencontrer. Ils ont tous les documents. Maintenant, il reste une opération vers la presse internationale d’investigation. Il y a de grands journalistes avec qui nous sommes en train de négocier pour leur donner tous les documents afin que le monde entier sache ce qui se passe à Grand-Bassam, ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Pour nous, ça continue, on va continuer de mobiliser la presse, les journalistes d’investigation au niveau international, parce que trop c’est trop. On ne peut pas accepter ça. Il faut que la justice soit rendue ». Ezaley s’est dit confiant. « Nous avons confiance aux juges de la Cour suprême. Car tout le monde a les yeux rivés sur ce qui se passe. Les retours au niveau des chancelleries sont bons. J’espère que les juges diront le droit parce que c’est nous qui avons la victoire. Je suis convaincu que la Cour suprême va nous rétablir dans notre droit ». Ezaley en appelé à la responsabilité de la Cei car ce qui s’est passé est scandaleux. « La Cei, elle même se demande comment ces résultats ont été proclamés. Ils savent que ce qui a été fait n’est pas ce qui devait être fait. Dans tous les cas, je reste confiant et je voudrais vous rassurer que ce qu’on a gagné, on va nous le donner. Je ne suis pas mauvais perdant ». Cela dit, le maire a lancé un appel à tous. « Je voudrais vous demander de rester sereins, mais de rester mobiliser pour que quand il y a des mots d’ordre, on soit ensemble pour que Bassam sache que celui qui a gagné, c’est Georges Philippe Ezaley. Il ne faut pas faire la provocation ». Enfin, il a déploré les menaces et intimidations sur ses partisans. « Si on te prend, donne nous l’information et dis leur que tu as un avocat et que tu ne parleras qu’en présence de ton avocat. On n’est pas seul dans ce combat, on a avec nous, des avocats du Pdci-Rda».
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