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Santé Publié le mardi 30 octobre 2018 | APA

« Il vaut mieux ne pas commencer à fumer et à boire pour prévenir des AVC », prévient Pr Assouan Kouamé

© APA Par DR
Pr Ange Eric Assouan Kouamé,Président de la Société ivoirienne de neurologie (SIN).
Le Président de la Société ivoirienne de neurologie (SIN), Pr Ange Eric Assouan Kouamé, qui met l’accent sur la prévention pour éviter les Accidents vasculaires cérébraux (AVC) exhorte les populations notamment la jeunesse à éviter la consommation de l’alcool et du tabac afin de réduire les AVC.

« A la jeunesse, c’est surtout de lutter contre les facteurs de risques alcool et tabac. Il vaut mieux ne pas commencer à fumer », prévient dans un entretien à APA en marge de la journée mondiale des AVC, décrétée chaque 29 octobre, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le premier responsable de cette société savante.

Définissant ce mal, Pr Kouamé a fait remarquer que « c’est une maladie des vaisseaux du cerveau qui peuvent se boucher ». « Les facteurs de risques sont entre autres l’hypertension artériel, l’obésité, l’environnement, le tabagisme, l’alcool, le manque d’exercice physique, les élévations du taux de cholestérol », dépeint Pr Ange Assouan Kouamé qui invite les populations à vérifier « régulièrement la tension ».

Pour le Président de la Société ivoirienne de neurologie, la formation continue des praticiens est une « nécessité ». « Les choses ont évolué et notre objectif c’est de donner aux gens des preuves scientifiques », argumente le neurologue qui rappelle que l’OMS en 2015, indiquait pour la Côte d’Ivoire, « 200 (cas) en moyenne pour 100 mille habitants, on n’est pas loin de 50 000 par an ».

En cas d’AVC chez un malade, « se rendre au centre de santé le plus proche », recommande pour sa part, Dr Moustapha Diaby , Médecin de santé publique et Président de l’ONG Islam Action Sanitaire (ISLAS) qui a ,dans son champ d’action, également, la prévention de ces accidents.

« Le personnel de santé va réaliser en urgence chez ce malade un certain nombre d’examens para cliniques Scanner cérébral, ECG, des examens biologiques d’urgence pour déterminer de façon précise le mécanisme précis de l’AVC », conseille ce praticien.

« Il faut donc éviter de garder les malades à domicile car l’aggravation est imprévisible », met en garde Dr Diaby.

D’après l’OMS, les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Chaque année, plus de personnes meurent en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause.

On estime à 17,7 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale. Parmi ces décès, on estime que 7,4 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,7 millions à un AVC (chiffres 2015).

SY/hs/ls/APA
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