Gagnoa - En grève depuis ce lundi matin pour réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, une vingtaine d’agents du ministère de l’Intérieur ont dénoncé l’utilisation de stagiaires à la sous-préfecture de Gagnoa pour exercer en lieu et place de l’administration.
"Le stage c’est trois mois, pourquoi poursuivent-ils le stage", s’est interrogé Dié Bli Faustin, secrétaire régional du syndicat national des agents du ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire(SYNAMICI), initiateur de l’arrêt de travail des agents des sous-préfectures. Ces propos ont été soutenus par la secrétaire nationale Essoh Germaine, qui plaide auprès du gouvernement pour une issue favorable.
"La grève est un droit, mais permettre à des stagiaires du lycée professionnel de boucler leurs mémoires est un devoir pour le chef de service", a réagi le sous-préfet de Gagnoa, Koua Georges. Selon lui, les agents en grève ne devraient pas chercher à empêcher le bon fonctionnement de l’administration, mais plutôt, continuer à négocier.
Plus de 500 agents des sous-préfectures et préfectures exercent dans la région du Gôh. Ils reconduisent une grève de sept jours, jusqu’à la satisfaction des points de revendications, disent-ils.
(AIP)
dd/ask
"Le stage c’est trois mois, pourquoi poursuivent-ils le stage", s’est interrogé Dié Bli Faustin, secrétaire régional du syndicat national des agents du ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire(SYNAMICI), initiateur de l’arrêt de travail des agents des sous-préfectures. Ces propos ont été soutenus par la secrétaire nationale Essoh Germaine, qui plaide auprès du gouvernement pour une issue favorable.
"La grève est un droit, mais permettre à des stagiaires du lycée professionnel de boucler leurs mémoires est un devoir pour le chef de service", a réagi le sous-préfet de Gagnoa, Koua Georges. Selon lui, les agents en grève ne devraient pas chercher à empêcher le bon fonctionnement de l’administration, mais plutôt, continuer à négocier.
Plus de 500 agents des sous-préfectures et préfectures exercent dans la région du Gôh. Ils reconduisent une grève de sept jours, jusqu’à la satisfaction des points de revendications, disent-ils.
(AIP)
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