Abidjan, 14 nov (AIP)- Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté ce mercredi, une levée de l’embargo sur les armes et mis un terme au gel des avoirs et interdictions de voyager qui touchaient le pays depuis 2009, près de dix ans après avoir imposé des sanctions à l’Erythrée pour son soutien présumé à des groupes armés somaliens.
Selon des diplomates, le vote devrait permettre « le réchauffement des relations entre l’Erythrée et l’Ethiopie et la dynamique régionale positive » engagée depuis la signature d’un accord de paix entre les deux pays en septembre, en Arabie saoudite, qui met fin à deux décennies d’un conflit larvé.
L’Ethiopie, qui siège en ce moment comme membre non permanent au Conseil de sécurité, demandait depuis juillet, la levée de ces sanctions qualifiées par Asmara « d’infondées et contraires à la loi ». L’enjeu pour Addis-Abeba était surtout que l’Erythrée ne se « braque pas et poursuive son ouverture politique qui pourrait bénéficier à toute la Corne de l’Afrique », souligne un responsable, au fait du dossier.
Les Etats-Unis et la France, proches alliés de Djibouti, où les deux pays disposent de bases militaires, souhaitaient toutefois plus de garanties. Les rencontres, fin septembre à New York, du ministre des affaires étrangères érythréen, Osman Saleh, et du président du comité des sanctions, l’ambassadeur du Kazakhstan, Kairat Umarov, puis du conseiller du président érythréen et du groupe d’experts début octobre ont permis de lever les dernières réticences.
Les deux pays doivent aussi régler la question des nombreux prisonniers de guerre. Le secrétaire général Antonio Guterres doit par ailleurs faire un rapport écrit au Conseil à la mi-février, puis tous les six mois, pour évaluer les progrès réalisés. Aucun mécanisme de retour des sanctions n’est en revanche prévu en cas de manquement.
(AIP)
tls/ask
Selon des diplomates, le vote devrait permettre « le réchauffement des relations entre l’Erythrée et l’Ethiopie et la dynamique régionale positive » engagée depuis la signature d’un accord de paix entre les deux pays en septembre, en Arabie saoudite, qui met fin à deux décennies d’un conflit larvé.
L’Ethiopie, qui siège en ce moment comme membre non permanent au Conseil de sécurité, demandait depuis juillet, la levée de ces sanctions qualifiées par Asmara « d’infondées et contraires à la loi ». L’enjeu pour Addis-Abeba était surtout que l’Erythrée ne se « braque pas et poursuive son ouverture politique qui pourrait bénéficier à toute la Corne de l’Afrique », souligne un responsable, au fait du dossier.
Les Etats-Unis et la France, proches alliés de Djibouti, où les deux pays disposent de bases militaires, souhaitaient toutefois plus de garanties. Les rencontres, fin septembre à New York, du ministre des affaires étrangères érythréen, Osman Saleh, et du président du comité des sanctions, l’ambassadeur du Kazakhstan, Kairat Umarov, puis du conseiller du président érythréen et du groupe d’experts début octobre ont permis de lever les dernières réticences.
Les deux pays doivent aussi régler la question des nombreux prisonniers de guerre. Le secrétaire général Antonio Guterres doit par ailleurs faire un rapport écrit au Conseil à la mi-février, puis tous les six mois, pour évaluer les progrès réalisés. Aucun mécanisme de retour des sanctions n’est en revanche prévu en cas de manquement.
(AIP)
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