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Société Publié le samedi 24 novembre 2018 | Abidjan.net

Intégration / Concertation régionale sur l’état de mise en œuvre des plans nationaux de réponses 2017-2018 face à l’insécurité alimentaire au Sahel et Afrique de l’ouest et de la gestion de la transhumance dans les pays d’accueil

© Abidjan.net Par JOB
Concertation régionale sur l`état de mise en oeuvre des plans nationaux de réponses 2017-2018 face à l`insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne
Jeudi 22 novembre 2018. Abidjan. Une réunion de « Concertation régionale sur l’état de mise en œuvre des plans nationaux de réponses 2017-2018 face à l’insécurité alimentaire au Sahel et Afrique de l’ouest et de la gestion de la transhumance dans les pays d’accueil » a été organisée du jeudi 22 au vendredi 23 novembre 2018 à Abidjan, par le ministère ivoirien de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE), en collaboration avec le CILSS (Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sècheresse dans le sahel) et le RPCA (Réseau de Prévention des Crises Alimentaires au Sahel et en Afrique de l`Ouest).
Une réunion de « Concertation régionale sur l’état de mise en œuvre des plans nationaux de réponses 2017-2018 face à l’insécurité alimentaire au Sahel et Afrique de l’ouest et de la gestion de la transhumance dans les pays d’accueil » a été organisée du jeudi 22 au vendredi 23 novembre 2018 à Abidjan, par le ministère ivoirien de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE), en collaboration avec le CILSS (Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sècheresse dans le sahel) et le RPCA (Réseau de Prévention des Crises Alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest).

Cette rencontre, organisée avec l’appui financier de l’USAID et de l’UEMOA, a eu pour objectif principal de faire le point sur l’état de mise en œuvre des plans nationaux de réponses 2017-2018, y compris les actions prévues pour prévenir les risques d’une crise pastorale au Sahel et les mesures envisagées pour favoriser une transhumance transfrontalière apaisée dans la région.

Plusieurs états de la sous-région et des institutions internationales en charge de la question de la sécurité alimentaire ont pris part à ces travaux, notamment le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Nigeria, les point focaux du PRIDEC (Programme d’investissement dans l’élevage dans les pays côtiers) du Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana et du Togo, ainsi que les représentants de l’ARAA, de la FAO, du PAM, de FEWSNET, de l’UNICEF, de l’OCHA, de ECHO/Eu, de Food for peace/USAID et des ONG telles que ACF, Save the Children, Oxfam et le FICR.

L’ouverture de ces travaux a été présidée par le Secrétaire exécutif du CILSS, Coordonnateur du Programme régional d’appui sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRA /SAN), Dr Mahalmoudou Hamadoun. Il a expliqué dans son allocution, qu’initiée il y a de cela trois ans pour répondre aux préoccupations exprimées par les membres du réseau de prévention des crises alimentaires, la présente réunion s’inscrit dans le cadre du 3ème pilier PREGEC (Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest), à savoir la Concertation pour le choix des instruments de gestion des crises.

« Elle constitue une rencontre qui désormais aura lieu en marge des concertations techniques de novembre et mars du dispositif de veille sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’ouest », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a indiqué que la réunion restreinte du RPCA, a en effet révélé que 7,1 millions de personnes avaient besoin d’une assistance alimentaire et des actions de protection de leurs moyens d’existence. Ces personnes sont constituées en grande partie de pasteurs et d’agropasteurs qui sont localisées dans les pays du Sahel auxquels il faut ajouter le Cap Vert qui a enregistré une production agricole quasi nulle du fait de la sécheresse qui a sévi au cours de l’hivernage passé.

Pour faire face à cette situation, les pays ci-dessus cités ont élaboré et mis en œuvre avec l’appui de leurs partenaires, des plans de réponses pour soutenir les populations vulnérables identifiées à l’issue du cycle d’analyses nationales avec le cadre harmonisé d’octobre et novembre 2017 et actualisé en mars 2018. Ainsi, les domaines d’interventions retenus sont entre autres l’assistance alimentaire, la protection des moyens d’existence, la prévention et la lutte contre la malnutrition.
C’est dans ce contexte qu’Abidjan, la capitale économique ivoirienne a abrité durant 48 heures, cette concertation régionale sur la situation des plans nationaux de réponses en faveur des populations vulnérables dont les objectif sont : le bilan de la mise en œuvre des plans nationaux de réponses (PNR) 2018 par les Etats notamment le Burkina Faso, le Cap Vert, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad avec un focus particulier sur la vulnérabilité pastorale. Et, faire l’état de mise en œuvre des actions engagées et des mises prises pour la gestion de la transhumance dans les pays d’accueil, notamment au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Togo.

JOB
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