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Société Publié le samedi 1 décembre 2018 | L’intelligent d’Abidjan

DG Quipux- Koné Ibrahim : « Lorsqu’on acquiert un véhicule, la loi impose un délai de 15 jours pour la mutation…. »

Un atelier de réflexion sur les « Enjeux et perspectives liés à la modernisation des procédures de délivrance des titres du transport routier en Côte d’Ivoire », s’est ouvert vendredi 30 novembre 2018 , à Yamoussoukro.

Il est destiné aux acteurs intervenants dans le processus de délivrance des titres de transport. Il a pour objectif principal « d’étendre la plateforme intégrée à toutes les entités impliquées dans le processus de traitement et de délivrance des titres de transports, en vue d’enrayer la fraude sur lesdits documents ». M. Koné Ibrahim , DG de QUIPUX Afrique a relevé la méconnaissance par les populations des textes et des réformes engagées par le ministère du transport. Notamment, les décrets et arrêtés qui régissent le secteur des transports en Côte d’Ivoire.

« Au niveau même des administrations qui sont en charge, de traiter ce genre de formalité, il y avait quelque fois une méconnaissance du cadre institutionnel. Peu de personnes, en Côte d’Ivoire, savent que lorsqu’on acquiert un véhicule, la loi nous impose un délai de 15 jours pour effectivement faire la mutation…. » a-t-il confié. Soro Benjamin, directeur de cabinet du ministre des transports a, au nom du ministre Koné Amadou, invité les participants à s’approprier ces assises, pour que au sortir de ce séminaire, soient prises des résolutions pertinentes pour une administration des transports encore plus moderne.

QUIPUX Afrique, maître d’œuvre du centre de gestion intégrée, qui a en charge la mise en place de la plateforme de traitement et d’édition des titres de transport, a fait état d’interpellations fréquentes ayant pour objet, le traitement de dossiers de mutations faits sur la base de faux documents administratifs. Qui contiennent parfois des dossiers, pourtant approuvés ou authentifiés en amont par certaines autorités administratives et policières. Face à ces cas de fraudes, la dématérialisation de l’ensemble du processus apparaît comme une solution appropriée. D'où la nécessité d’interconnecter l’ensemble des acteurs intervenant dans la chaîne de production au système de gestion intégrée du ministère des transports. Pour relever le défi lié à la lutte contre cette fraude, il s’agira, durant ces 48 heures, pour les parties prenantes de réfléchir sur un modèle de référence pour « établir la vision gouvernementale applicable par l’ensemble des structures concernées ; garantir les intérêts et la crédibilité des structures impliquées ; définir les bases communes servant de référentiel dans la mise en œuvre de la plateforme intégrée ; définir les services publics à mutualiser et faciliter la collaboration entre les différents acteurs.


Harry Diallo à Yamoussoukro
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