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Société Publié le dimanche 2 décembre 2018 | AIP

Chute de l’effectif des animaux sauvages de 60% sur la planète (Rapport)

© AIP Par DR
L`ivoire d`éléphant
Abidjan, En seulement 44 ans, l’effectif de vertébrés ou animaux sauvages (reptiles, mammifères, oiseaux, poissons et autres amphibiens) a chuté de 60%, selon un rapport de World Wildlife Fund (WWF) sur l’état de santé de la planète et l'impact de l'activité humaine.

Publié en octobre 2018, ce rapport est le fruit de la réflexion d’une cinquantaine d’experts scientifiques. L’élaboration de ce document s’est faite avec des méthodes modernes (recensements par caméras, suivis des traces, programmes de recherches ou sciences participatives) et a duré deux ans, rapporte une note d’information transmise vendredi à l’AIP, par l’ONG Eagles-Côte d'Ivoire, spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces protégées.

Selon la note, l’un des facteurs liés à la diminution drastique de l’effectif des animaux sauvages est la dégradation des habitats des espèces sauvages du fait de l’agriculture intensive et industrielle.

En Tanzanie, le parc de Selous-Mikumi perd en superficie chaque année. En cinq ans, la population d’éléphants a chuté de 60 % dans le pays. Là, où l’on retrouvait d'ailleurs le plus grand contingent de cette espèce, explique la note.

Depuis le début du troisième millénaire, le monde a perdu 920 000 km2 de forêts vierges. Et si l’on en croit aux données scientifiques, la situation s’est accrue de 2014 à 2016 de 20%. Loin de décroître, la dégradation des habitats des animaux liée à la déforestation a même battu un record en 2016 avec la perte de 30 millions d’hectares de forêts partout dans le monde.

Par exemple, en Côte d'Ivoire, sur plus de 16 millions d’hectares de forêts en 1900, le pays en compte seulement deux millions aujourd’hui.

Du côté de l’océan, ce sont plus de six milliards de tonnes de déchets qui ont fait l’objet de pêche ces derniers temps. Outre-la dégradation des habitats, d’autres facteurs et non des moindres sont aussi la cause de la baisse de la population des vertébrés. La surpêche, le réchauffement climatique, la pollution plastique pour ne citer que ceux-là. Sans occulter le braconnage et le trafic illégal, deux facteurs qui ont considérablement réduit la population de bon nombre d’espèces protégées dans le monde.

Ces dix dernières années, on estime à 1,3 millions d’espèces protégées vivantes ayant fait l’objet de trafic vers l’Asie. Aussi le commerce de produits fauniques représente 1,5 millions de peaux (lions, panthères,pythons), 40 tonnes d’ivoire saisies en 2016, 41 tonnes d’écailles de pangolin saisies en 2017.

(AIP)

bsb/kam
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