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Économie Publié le vendredi 14 décembre 2018 | APA

Le FMI invite l’Etat ivoirien à « mobiliser davantage de recettes budgétaires » (rapport)

© APA Par Saliou AMAH
Présentation d’un rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales et la situation de la Côte d`Ivoire
M. Gijon s’exprimait à l’occasion de la présentation d’un rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales et la situation de la Côte d`Ivoire, à l’auditorium de la Primature, au Cabinet du Premier ministre ivoirien.
APA - L’Etat ivoirien devrait « mobiliser davantage de recettes budgétaires » pour faire face aux ambitions de développement du pays, a soutenu jeudi à Abidjan, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) en Côte d’Ivoire, Jose Gijon.

M. Gijon s’exprimait à l’occasion de la présentation d’un rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales et la situation de la Côte d’Ivoire, à l’auditorium de la Primature, au Cabinet du Premier ministre ivoirien.

Dans ce rapport d’octobre 2018 intitulé « Reprise et risques croissants », le FMI déballe les défis actuels de la Côte d’Ivoire dans son ambition d’émergence. Pour l’institution, le pays devra « mobiliser davantage de recettes budgétaires » pour financer les politiques de développement.

La courbe des recettes budgétaires du pays, dira-t-il, montre que entre 1995 et 2016, la Côte d’Ivoire se retrouve à un niveau de recette budgétaire d’environ 15 à 16%, ce qui traduit qu‘ « il n’y a pas eu d’évolution » en termes de mobilisation de ressources domestiques.

« Tout pays qui veut être émergent doit atteindre au moins un minimum de 20% du PIB (Produit intérieur brut) de recettes budgétaires afin de financer les politiques de développement ambitieux », a fait savoir M. Gijon, relevant que des efforts restent encore à faire.

Il a en outre évoqué la qualité des recettes, entre autre l’impôt sur le commerce extérieur, qui dépend en grande partie des prix des denrées exportées sur le plan international telles que le cacao, qui a d’ailleurs subi une chute des cours, a-t-il fait remarquer.

Le pays tire également ses recettes de la taxation de l’activité économique interne qui se fait à travers l’imposition directe et indirecte. Le représentant résident du FMI en Côte d’Ivoire a toutefois précisé que « les recommandations du fonds se basent toujours sur l’élargissement de l’assiette fiscale ».

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, représentant le Premier ministre, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, a salué ce rapport, assurant que le gouvernement s’emploiera à accroître ses recettes fiscales.

Pour éviter les déperditions, le gouvernement ivoirien a institué pour certains opérateurs économiques le paiement des impôts sur une plate-forme électronique, qui devrait s’étendre en 2019 à l’ensemble des contribuables.

La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis 2011. En 2017, le pays a enregistré un taux de croissance de 7,7%, une inflation maîtrisée de 0,7% et un déficit budgétaire de 4,2%.

AP/ls/APA
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