Politique
Procès Gbagbo: la Côte d’Ivoire suspendue à la décision de la CPI
Publié le vendredi 14 decembre 2018 | RFI

© AFP par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité. |
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Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé vont-ils être mis en liberté provisoire ? A La Haye, la chambre d'instruction de la Cour pénale internationale (CPI) délibère en ce moment sur une éventuelle remise en liberté provisoire. L'ex-chef de l'Etat ivoirien et l'ancien leader des Jeunes patriotes sont tous deux poursuivis pour crime contre l'humanité pour les violences post-électorales de 2010-2011 dans leur pays.
Hier soir, les juges avaient clos les discussions en donnant rendez-vous pour une audience ouverte au public. Seulement cette audience n’a pas eu lieu. On attend donc maintenant une décision écrite.
Il faut dire que les juges ont pris de court un peu tout le monde en ouvrant hier au public l’audience qui était prévue autour de ces débats-là. Ces discussions étaient prévues à huis clos à l’origine. Et du coup, les représentants du Front populaire ivoirien (FPI), les fidèles parmi les fidèles de Laurent Gbagbo qui ont l’habitude de suivre le procès n’ont pas fait le déplacement cette fois-ci.
Sur le fond, les juges ont deux options face à eux : le maintien en détention ou tout simplement la remise en liberté provisoire dans un Etat qui offre des garanties vis-à-vis de la Cour. Aucun pays n’a été cité, mais hier le représentant du greffe a expliqué « avoir déjà consulté un Etat qui coopère de manière positive avec la CPI ».
Hier soir, les juges avaient clos les discussions en donnant rendez-vous pour une audience ouverte au public. Seulement cette audience n’a pas eu lieu. On attend donc maintenant une décision écrite.
Il faut dire que les juges ont pris de court un peu tout le monde en ouvrant hier au public l’audience qui était prévue autour de ces débats-là. Ces discussions étaient prévues à huis clos à l’origine. Et du coup, les représentants du Front populaire ivoirien (FPI), les fidèles parmi les fidèles de Laurent Gbagbo qui ont l’habitude de suivre le procès n’ont pas fait le déplacement cette fois-ci.
Sur le fond, les juges ont deux options face à eux : le maintien en détention ou tout simplement la remise en liberté provisoire dans un Etat qui offre des garanties vis-à-vis de la Cour. Aucun pays n’a été cité, mais hier le représentant du greffe a expliqué « avoir déjà consulté un Etat qui coopère de manière positive avec la CPI ».
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