Abidjan-Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé jeudi à Abidjan, le Gouvernement ivoirien à accroître la mobilisation des recettes budgétaires lors de la présentation de son rapport sur les perspectives économiques régionales et la situation de la Côte d’Ivoire.
La courbe des recettes budgétaires, selon José Gijon, représentant résident du Fmi, montre qu’entre 1995 à 2016, la Côte d’Ivoire se retrouve à un niveau de recette budgétaire d’environ 15 à 16%.
Pour lui, cette situation montre qu’il n’y a pas eu d’évolution en termes de mobilisation de ressources domestiques.
« Tout pays qui veut être émergent doit atteindre au moins un minimum de 20% du PIB (produit intérieur brut) de recettes budgétaires afin de financer les politiques de développement ambitieux », a fait savoir M. Gijon, relevant que des efforts restent encore à faire.
Il a en outre évoqué la qualité des recettes, entre autre l’impôt sur le commerce extérieur, qui dépend en grande partie des prix des denrées exportées sur le plan international telles que le cacao, qui a d’ailleurs subi une chute des cours.
Le pays tire également ses recettes de la taxation de l’activité économique interne qui se fait à travers l’imposition directe et indirecte.
Tout en saluant les réformes engagées sous le président Alassane Ouattara, le représentant résident du Fmi en Côte d’Ivoire a insisté sur l’élargissement de l’assiette fiscale en vue du financement d’une politique ambitieuse de développement.
Le ministre de l’Economie et des finances, Adama Koné, représentant le premier ministre a salué ce rapport, assurant que le gouvernement s’emploiera à accroître ses recettes fiscales.
Il a saisi l’opportunité du panel pour faire remarquer à la Banque mondiale et au Fmi que la Côte d’Ivoire, qualifiée de pays à revenu intermédiaire et fragile ne correspond pas à cette réalité.
Chose que les deux institutions ont promis revoir au vu de l’évolution de la situation de la Côte d’Ivoire, qui, comparée à certains pays de la sous-région, est loin d’être un pays fragile.
La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis 2011. En 2017, le pays a enregistré un taux de croissance de 7,7%, une inflation maîtrisée de 0,7% et un déficit budgétaire de 4,2%.
bsp/ask
La courbe des recettes budgétaires, selon José Gijon, représentant résident du Fmi, montre qu’entre 1995 à 2016, la Côte d’Ivoire se retrouve à un niveau de recette budgétaire d’environ 15 à 16%.
Pour lui, cette situation montre qu’il n’y a pas eu d’évolution en termes de mobilisation de ressources domestiques.
« Tout pays qui veut être émergent doit atteindre au moins un minimum de 20% du PIB (produit intérieur brut) de recettes budgétaires afin de financer les politiques de développement ambitieux », a fait savoir M. Gijon, relevant que des efforts restent encore à faire.
Il a en outre évoqué la qualité des recettes, entre autre l’impôt sur le commerce extérieur, qui dépend en grande partie des prix des denrées exportées sur le plan international telles que le cacao, qui a d’ailleurs subi une chute des cours.
Le pays tire également ses recettes de la taxation de l’activité économique interne qui se fait à travers l’imposition directe et indirecte.
Tout en saluant les réformes engagées sous le président Alassane Ouattara, le représentant résident du Fmi en Côte d’Ivoire a insisté sur l’élargissement de l’assiette fiscale en vue du financement d’une politique ambitieuse de développement.
Le ministre de l’Economie et des finances, Adama Koné, représentant le premier ministre a salué ce rapport, assurant que le gouvernement s’emploiera à accroître ses recettes fiscales.
Il a saisi l’opportunité du panel pour faire remarquer à la Banque mondiale et au Fmi que la Côte d’Ivoire, qualifiée de pays à revenu intermédiaire et fragile ne correspond pas à cette réalité.
Chose que les deux institutions ont promis revoir au vu de l’évolution de la situation de la Côte d’Ivoire, qui, comparée à certains pays de la sous-région, est loin d’être un pays fragile.
La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis 2011. En 2017, le pays a enregistré un taux de croissance de 7,7%, une inflation maîtrisée de 0,7% et un déficit budgétaire de 4,2%.
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