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Économie Publié le mercredi 19 décembre 2018 | AIP

Bilan satisfaisant pour le projet pilote sur la sécurité alimentaire via l’agriculture intelligente

© AIP Par DR
Atelier bilan et capitalisation des acquis du projet pilote sur la sécurité alimentaire via l’agriculture intelligente
Gagnoa - Le bilan du projet pilote de contribution à l’atteinte des objectifs liés au changement et à la sécurité alimentaire via l’agriculture intelligente face au climat est satisfaisant, a déclaré, mardi, à Gagnoa, son coordonnateur, Dr Kouadio Alain Serges, lors de l’atelier bilan et capitalisation des acquis dudit projet, tenu avec l’appui de l’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

"Je suis largement satisfait", a déclaré Dr Serges Kouadio, se prononçant sur le bilan du projet dans la conduite de la filière riz à Gagnoa à l’ouverture de l’atelier présidé par le secrétaire général 1 de préfecture du Goh, Anoh Angoratchi Noël.

D’un coût global d’environ 130 millions FCFA, financé par la FAO, le projet pilote a concerné une centaine de riziculteurs, tous sélectionnés dans deux localités de Gagnoa et a duré deux ans, à partir de juin 2016. Le village de Godélilié pour le riz fluvial et celui de Démidougou, en ce qui concerne le riz irrigué.

Les résultats du projet pilote, selon l’expert, montrent que l’application des pratiques intelligentes face au climat a permis aux riziculteurs des deux villages de « doubler voire tripler » leurs rendements agricoles, comparativement aux pratiques traditionnelles.

Il assure qu’après deux ans d’encadrement des riziculteurs et deux ans d’amélioration des procédés de production des briquettes combustibles à partir des résidus de riz, le bilan présente des « acquis ». L’on peut ainsi considérer que le modèle du projet pilote de Gagnoa, est un prototype à repiquer dans d’autres régions du pays.

Deux objectifs ont guidé le lancement de ce projet. D’abord, renforcer les capacités des riziculteurs sur les pratiques agricoles intelligentes, adaptées au changement climatique, afin de leur permettre de poursuivre les activités de riziculture, par l’augmentation du rendement et la réduction des risques climatiques.

Aider les riziculteurs à transformer les résidus de riz en bio charbon, dans l’optique de réduire la pression des populations sur les forêts, au travers des coupes de bois de chauffe pour la production de charbon et la culture sur brûlis, est la seconde motivation du projet, a expliqué docteur Kouadio. Ces aspects contribuent largement à la déforestation et au changement climatique, a-t-il insisté.

Il s’agit de transformer les acquis et faire des propositions au gouvernement, pour le passage à l’échelle nationale et voir d’autres filières, comme l’igname et la banane, voir comment on peut adapter ces filières aux changements climatiques et comment on peut utiliser les résidus pour produire du charbon biologique

Ensuite, le processus de production des briquettes a été amélioré. Les unités locales qui produisaient les briquettes n’avaient pas une bonne efficacité énergétique et les briquettes fumaient beaucoup. Le projet a permis de corriger ces deux aspects et l’étude de marché a montré que la marge bénéficiaire est intéressante

Une vingtaine d’experts en environnement, agriculture, responsables d’Ong, riziculteurs, producteurs de bioénergie, ont prit part à l’atelier bilan, qui s’achève jeudi.

(AIP)

dd/ask
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