x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 27 décembre 2018 | AIP

Les avocats d’Ezaley dénoncent une « campagne de diabolisation » contre leur client

© AIP Par CK
Politique: Conférence de presse des avocats du Georges-Philippe Ezaley
Jeudi 27 Décembre 2018. Abidjan. Les avocats du maire sortant de Grand-Bassam, Georges-Philippe Ezaley étaient face à la presse pour faire des critiques et analyses juridiques des violences qui ont eu lieu lors des dernières élections municipales.
Abidjan - Les avocats du candidat à l’élection municipale à Grand-Bassam, Georges Philippe Ezaley, dénoncent une « campagne de diabolisation » menée contre leur client, réfutant les allégations tendant à le présenter comme l’instigateur des violences qui ont émaillé la reprise des élections municipales dans la localité, le 16 décembre.

Ces avocats, Claver N’Dry et Nicolas Tompieu Messan, ont animé, jeudi, au siège du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), à Cocody (Abidjan), une conférence de presse, dite de restitution de la vérité, au cours de laquelle ils ont présenté leur client plutôt comme « la victime » de ces violences. Violences qui, d’après eux, découleraient de la mise en œuvre « d’une stratégie antidémocratique savamment préparée, préméditée, préconçue et dirigée contre certains centres de vote en raison de ce qu’ils représentent pour le candidat Ezaley et sa liste ».

« Monsieur Ezaley est une victime que l’on tente de faire passer pour l’ennemi des règles démocratiques », a défendu Me Claver N’Dry, s’efforçant de démontrer pourquoi son client ne peut être l’auteur des casses et saccages d’urnes, sur la base des chiffres de l’élection municipale du 13 octobre.

La chambre administrative de la cour suprême avait annulé les résultats de ce premier scrutin et ordonné une reprise suite à une saisine du candidat Ezaley, rappelle-ton.

Au total 14 bureaux de vote dans trois centres pour quelque 6 5 00 électeurs ont été saccagés lors de cette reprise du vote. La Commission électorale indépendante (CEI) a proclamé les résultats sans tenir compte de ces trois centres de vote. Ces résultats ont donné le candidat Georges Philippe Ezaley perdant, avec quelque 900 voix entre lui et son principal adversaire, Jean-Louis Moulot.

Selon les avocats, leur client ayant, lors du 1er scrutin, récolté « 2025 » voix sur « 2442 » votants, devançant son adversaire direct de « 1608 », dans ces trois lieux de vote, il ne peut raisonnablement pas être l’auteur des casses d’urnes. Ils ont appelé à la cessation de toute « la campagne de diabolisation menée contre lui (Ezaley)».

« S’il (le candidat Ezaley) est battu à la loyale, il félicitera son adversaire. Mais si sa défaite est fondée sur une fraude organisée au mépris du vote des électeurs, il exercera son recours pour l’honneur du droit et de la démocratie », ont-ils achevé de dire, informant de l’introduction à nouveau d’un recours en annulation de l’élection municipale du 16 décembre à Grand-Bassam auprès de la chambre administrative de la Cour suprême.

kg/fmo
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ