Sport
Un match de football tourne à un affrontement ethnique à Brou-akpaoussou
Publié le samedi 5 janvier 2019 | AIP

© Abidjan.net par Atapointe
Eliminatoires de la CAN Cadets « Madagascar 2017: les Eléphanteaux à l`entrainement Jeudi 18 Août 2016. En prélude au match qui les opposera au cadets Beninois, les Elephanteaux se sont entraînés au Centre Technique National de Football de Bingerville |
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Daoukro - Une finale de football qui a opposé le 02 janvier, les équipes des autochtones Agnis contre les allogènes Malinkés à Brou-akpaoussou (10 km d'Andé, région du Moronou) a tourné à un affrontement entre les jeunes des deux communautés.
Selon les explications du chef du village de Brou-akpaoussou, l'arbitre a accordé un penalty à l'équipe de Agnis qui a été à l'origine de sa victoire. Mécontents de cette décision de l'arbitre, les jeunes Malinkés ont détruit le trophée. Des échauffourées s'en suivent, mais sans incident majeur.
Contre toute attente, le lendemain, des heurts éclatent entre les deux communautés, faisant plusieurs blessés graves et des dégâts matériels, poursuit-il.
Informés de la situation, des éléments de la gendarmerie de Bongouanou et de l'escadron du peloton mobile de Daoukro se rendent sur les lieux pour ramener la paix. Par ailleurs, a noté le chef du village, cette crise tirerait aussi ses origines du non respect des allogènes de la culture et de la tradition des Agnis.
Le sous-préfet d'Andé, Allah Yao Alain, le chef de la tribu, Sahie Anoh, le chef du village de Agbossou Nanan Kouadio Théophile et le représentant du député de Bongouanou sous-préfecture, Adom Kouakou Adrien, ont entamé des négociations qui n'ont jusqu'ici pas encore connu une issue favorable.
(AIP)
ca/cmas
Selon les explications du chef du village de Brou-akpaoussou, l'arbitre a accordé un penalty à l'équipe de Agnis qui a été à l'origine de sa victoire. Mécontents de cette décision de l'arbitre, les jeunes Malinkés ont détruit le trophée. Des échauffourées s'en suivent, mais sans incident majeur.
Contre toute attente, le lendemain, des heurts éclatent entre les deux communautés, faisant plusieurs blessés graves et des dégâts matériels, poursuit-il.
Informés de la situation, des éléments de la gendarmerie de Bongouanou et de l'escadron du peloton mobile de Daoukro se rendent sur les lieux pour ramener la paix. Par ailleurs, a noté le chef du village, cette crise tirerait aussi ses origines du non respect des allogènes de la culture et de la tradition des Agnis.
Le sous-préfet d'Andé, Allah Yao Alain, le chef de la tribu, Sahie Anoh, le chef du village de Agbossou Nanan Kouadio Théophile et le représentant du député de Bongouanou sous-préfecture, Adom Kouakou Adrien, ont entamé des négociations qui n'ont jusqu'ici pas encore connu une issue favorable.
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