x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Art et Culture Publié le vendredi 11 janvier 2019 | Abidjan.net

Destruction de biens déclarés patrimoines mondiaux de l’UNESCO à Grand-Bassam : l’auteur est en garde en vue et devra reconstruire le bâtiment (ministre)

© Abidjan.net Par PR
Visite de terrain du ministre de la culture après la destruction de biens déclarés patrimoines mondiaux de l’UNESCO
Grand-Bassam le 10 janvier 2019. Le ministre de la culture, Maurice Kouakou Bandaman s’est rendu ce Jeudi à Grand-Bassam pour constater les dégâts causés par la destruction de biens déclarés patrimoines mondiaux de l’UNESCO.
Le ministre de la culture, Maurice Kouakou Bandaman s’est rendu ce Jeudi 10 Janvier 2018 à Grand-Bassam pour constater les dégâts causés par la destruction de biens déclarés patrimoines mondiaux de l’UNESCO.

« Il y a 48h, un de nos concitoyens dans le cadre de la prise en main de la répartition de l’espace d’un bien foncier appartenant à sa famille s’est livré à la destruction totale d’un bien du patrimoine culturel mondial » a déploré le préfet de Grand Bassam, M. Amakou Gabin précisant que cette décision a été prise d’un commun accord avec toute la famille au cours d’une réunion familiale.

Celui qui a commis cet acte dira le préfet, est l’un de leurs frères résidant en France. C’est aux environs de 5h qu’il s’est mis à démolir le bâtiment pour prendre fin à 10h. Cependant, a déploré le préfet, la population a été complice car elle n’a pas su défendre et s’opposer à cette destruction.

Face à cette situation, le ministre Maurice Kouakou Bandaman a dénoncé l’acte, mentionnant que cet individu se trouve actuellement en garde en vue.

« C’est un acte délibéré. On ne détruit pas un bien appartenant au patrimoine de l’UNESCO. Nous souhaitons que justice soit faite, et l’auteur de ces faits doit reconstruire l’immeuble, car toute atteinte à l’endroit d’un bien de l’UNESCO est considéré comme un crime à l’humanité » a insisté le ministre Bandaman, estimant la valeur de la restitution de bâtiment entre 500 à 600 millions de nos francs.»

Pour le ministre de la culture, cette affaire doit être rapidement réglée, « car si cela n’est pas fait, c’est la Cour Pénale Internationale (CPI) qui le fera ou même l’UNESCO. »

« Il restera en prison tant que le juge n’aura pas jugé cette affaire qui ira loin. Des plaintes ont été portées contre lui et cela servira d’exemple à toute la population » a-t-il indiqué.

Pour terminer, M. Bandaman a rassuré la population de Grand Bassam, que leur ville n’est pas oubliée par le Gouvernement qui a trouvé des opérateurs dans le but de restaurer tous les bâtiments.

Atapointe
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Art et Culture

Toutes les vidéos Art et Culture à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ