Abidjan, Une étude pour rechercher les raisons profondes de l’incivisme en Côte d’Ivoire afin d’adresser des solutions efficientes met en cause notamment une crise de confiance entre les populations et l’administration pour ce qui est spécifiquement des attaques contres des symboles de l’Etat déplorées ces dernières années dans plusieurs localités du pays.
Des universitaires ivoiriens notamment des sociologues et criminologues ont mené la recherche, à l’initiative du Conseil national de Sécurité (CNS). L’étude conduite dans 11 localités a permis de sonder près de 4000 personnes et a également consisté en des entretiens avec des leaders communautaires, des autorités préfectorales, des ONG ainsi qu’avec des responsables de l’administration.
« Les données du terrain ont mis en évidence une crise de confiance entre les populations et les autorités administratives du fait de la corruption qui mine certains secteurs d’activités et certaines administrations », a fait savoir l’équipe de recherche, lors d’un atelier de restitution, mercredi, à Abidjan.
« Les populations qui n’ont plus confiance aux autorités veulent elles-mêmes régler leurs comptes, ce qui peut conduire à des actes de violences», a expliqué la sociologue Ange Dago, notant que 22 attaques contre des commissariats de police et des brigades de gendarmerie ainsi que 27 attaques de locaux de préfectures et de sous-préfectures ont été déplorées, officiellement, en un an.
L’étude, comme solution propose ainsi, notamment, la mise en place d’un projet d’urgence de promotion du civisme à travers l’installation de comités locaux de sécurité et de civisme sur toute l’étendue du territoire qui permettront de valoriser le civisme dans la sensibilisation et dans l’éducation
Elle a aussi porté sur l’indiscipline en milieu scolaire avec pour corollaire la violence, de même que sur le désordre urbain perceptible notamment dans l’anarchie au niveau du secteur des transports et au niveau du secteur de la construction.
Des préfets de régions participent à l’atelier de restitution ouvert dans un hôtel de la commune du Plateau, avec des partenaires au développement.
Le directeur du Conseil national de Sécurité (CNS), Fidèle Sarassoro, à l’occasion, a exhorté les participants à transformer les recommandations des chercheurs en « quatre actions pertinentes » qui vont être traduites en programme qui pourra être réalisé effectivement pour l’atteinte de l’objectif de transformation des mentalités en Côte d’Ivoire. L’issue finale étant de parvenir à l’émergence de l’Ivoirien nouveau prôné par le président de la République, Alassane Ouattara.
Procédant à l’ouverture de cette session de réflexion, le ministre de l’intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, a pour sa part, invité ses collaborateurs à contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs visés, en mettant au service de la cause la riche expérience qu’ils ont pu accumuler tout le long de leur carrière.
(AIP)
kg/ask
Des universitaires ivoiriens notamment des sociologues et criminologues ont mené la recherche, à l’initiative du Conseil national de Sécurité (CNS). L’étude conduite dans 11 localités a permis de sonder près de 4000 personnes et a également consisté en des entretiens avec des leaders communautaires, des autorités préfectorales, des ONG ainsi qu’avec des responsables de l’administration.
« Les données du terrain ont mis en évidence une crise de confiance entre les populations et les autorités administratives du fait de la corruption qui mine certains secteurs d’activités et certaines administrations », a fait savoir l’équipe de recherche, lors d’un atelier de restitution, mercredi, à Abidjan.
« Les populations qui n’ont plus confiance aux autorités veulent elles-mêmes régler leurs comptes, ce qui peut conduire à des actes de violences», a expliqué la sociologue Ange Dago, notant que 22 attaques contre des commissariats de police et des brigades de gendarmerie ainsi que 27 attaques de locaux de préfectures et de sous-préfectures ont été déplorées, officiellement, en un an.
L’étude, comme solution propose ainsi, notamment, la mise en place d’un projet d’urgence de promotion du civisme à travers l’installation de comités locaux de sécurité et de civisme sur toute l’étendue du territoire qui permettront de valoriser le civisme dans la sensibilisation et dans l’éducation
Elle a aussi porté sur l’indiscipline en milieu scolaire avec pour corollaire la violence, de même que sur le désordre urbain perceptible notamment dans l’anarchie au niveau du secteur des transports et au niveau du secteur de la construction.
Des préfets de régions participent à l’atelier de restitution ouvert dans un hôtel de la commune du Plateau, avec des partenaires au développement.
Le directeur du Conseil national de Sécurité (CNS), Fidèle Sarassoro, à l’occasion, a exhorté les participants à transformer les recommandations des chercheurs en « quatre actions pertinentes » qui vont être traduites en programme qui pourra être réalisé effectivement pour l’atteinte de l’objectif de transformation des mentalités en Côte d’Ivoire. L’issue finale étant de parvenir à l’émergence de l’Ivoirien nouveau prôné par le président de la République, Alassane Ouattara.
Procédant à l’ouverture de cette session de réflexion, le ministre de l’intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, a pour sa part, invité ses collaborateurs à contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs visés, en mettant au service de la cause la riche expérience qu’ils ont pu accumuler tout le long de leur carrière.
(AIP)
kg/ask
