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Société Publié le mercredi 20 février 2019 | AIP

Le SYNEPPLACI conditionne la reprise du service à la satisfaction totale de ses revendications

Abidjan- Le secrétaire général du Syndicat national des enseignants et des personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPPLACI), Camara Oumar, a animé, ce mercredi, au siège de ce syndicat à Abidjan-Treichville, une conférence de presse pour donner la position de ses membres qui est de ne reprendre le service qu’après la satisfaction totale de leurs revendications.

Il s’agit de la signature de l’arrêté portant revalorisation des barèmes des salaires minima catégoriels conventionnels 2015 dans l’enseignement privé laïc au taux de 9 % conformément aux accords des parties (patronat et syndicats) en date d’août 2016, le paiement de l’indemnité de logement à l’ensemble des enseignants et des personnels des établissements d’enseignement privé laïc et le remboursement de la somme de 219 541 890 FCFA (soit 15 % des 1 463 612 602 FCFA de la spéciale dévaluation) due par l’État.

Le conférencier a demandé à ses responsables régionaux et départementaux de n’accorder aucun crédit à l’arrêté interministériel parvenu dans des établissements du privé, invitant les fondateurs d’établissements scolaires, à ne verser d’abord à leurs employés grévistes que 10% de la somme due. Alors que sur la période de 1994 à 2016, les membres du SYNEPPLACI ont droit à cinq augmentations de salaires non encore effectifs.

« Pour rien au monde, nos cinq augmentations ne sauraient être remises en cause. Si les choses ne s’améliorent pas, à partir de lundi, nous irons fermer toutes les écoles du public car c’est ce qu’ils nous font quand il s’agit d’eux », a prévenu le patron du SYNEPPLACI, révélant que le privé laïc regroupe 60 % de l’effectif total du secteur éducation-formation contre 30% pour le public et 10% pour le confessionnel.

Suite à un préavis de grève du SYNEPPLACI adressé au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, les enseignants et personnels du privé laïc ont entamé depuis le 5 février, une grève illimitée pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Une grève qui, aux dires des responsables de zones, est largement suivie à l’intérieur du pays.

Cet arrêt de travail intervient dans un contexte où leurs camarades du public observent aussi une grève illimitée pour réclamer des primes, la hausse des indemnités de logement, la suppression des cours de mercredi, l’organisation de concours professionnels dans le cadre de leur profil de carrière, etc.


fmo
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