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Société Publié le jeudi 4 avril 2019 | Abidjan.net

Gestion des risques de catastrophe : les décideurs et acteurs nationaux à la recherche d’un cadre institutionnel et normatif de prévention, de préparation, de réponse et du relèvement post-catastrophe en Côte d’Ivoire

© Abidjan.net Par PR
Gestion des risques de catastrophe : session d’information et d’échanges des décideurs et acteurs nationaux
Mardi 2 avril 2019. Abidjan. La Plateforme Nationale de réduction des Risques et de Gestion de Catastrophe (RRC) a organisé ce mardi avec l’appui technique et financier de la CEDEAO une session d’information et d’échanges à l’intention des décideurs et acteurs nationaux.
La Plateforme Nationale de réduction des Risques et de Gestion de Catastrophe ( Plateforme RRC) a organisé ce mardi 2 avril, avec l’appui technique et financier de la CEDEAO une session d’information et d’échanges à l’intention des décideurs et acteurs nationaux.



La session qui a été suivie d’un atelier à Grand-Bassam, vise entre autres à présenter le cadre institutionnel, législatif et normatif de la prévention de la préparation, de la réponse et du relèvement post-catastrophe. De même que le cadre de relèvement et les études techniques à mener pour la mise en œuvre du projet de résilience urbaine aux risques d’inondations.



« Cette activité consiste à informer et sensibiliser les décideurs au niveau des collectivités et nos différentes autorités sur les différentes mesures que la plateforme compte mettre en place pour accompagner les différentes institutions de l’Etat dans la prévention des catastrophes » a déclaré Dr Touré Kader, Secrétaire Exécutif de la plateforme RRC qui soutient que les catastrophe à Abidjan vont avec l’urbanisation galopante dans la ville, les installations anarchiques, l’insuffisance des infrastructures d’évacuation d’eau, la mauvaise gestion de nos déchets.



C’est donc ensemble, dira-t-il, avec les populations et les collectivités que nous devons trouver des solutions qui puissent nous éviter des drames » a-t-il souhaité.



Par ailleurs, il a annoncé que pour un budget de près de 200 milliards exprimés, la Banque mondiale a mis à la disposition de la Côte d’Ivoire une enveloppe de 175 millions pour ne pas que les événement de l’an dernier se répètent, en mettant en œuvre une bonne prévention et une bonne intervention en cas de catastrophe.



Au cours de cette rencontre d’une demi-journée, le cadre international de Sendai (2015-2030) et des mécanismes africains pour la RRC a été présenté, suivi de l’analyse du cadre institutionnel et normatif de la prévention, de la préparation, de la réponse et du relèvement post-catastrophe en Côte d’Ivoire, des rôles et responsabilités des décideurs nationaux dans la RRC, l’apport et la contribution de la plateforme RRC dans l’aménagement urbain et les attentes et l’implication du secteur privé dans les activités du RRC.



Vincent Toh Bi Irié, préfet d’Abidjan, a révélé la ferme volonté du président de la République d’avoir zéro mort du aux inondations cette année « (…) Abidjan seule concentre plus de 80% des catastrophes qui surviennent en période de pluies en Côte d’Ivoire. Pour parer à tout cela, nous avons pris plusieurs mesures et précautions, surtout que le chef de l’Etat souhaite, cette année, 0% de mort pendant cette période de grandes pluies que les spécialistes de la Météo annoncent pour bientôt ».



Bien avant lui, Kaba Nasséré, Directrice de Cabinet Adjoint au ministère de l’environnement et du développement durable a dit tout l’enjeu de ces assises et de cette plateforme. « La Côte d’Ivoire, à l’instar d’autres pays à travers le monde, est soumise depuis quelques années à la sévérité accrue des aléas naturels et autres effets du changement climatique. Avec, entre autres conséquences, des inondations fréquentes, des glissements de terrain, l’érosion côtière, la sécheresse, la recrudescence de certaines maladies vectorielles, la dégradation continue des terres, une perte importante de la biodiversité, etc. Ces aléas d’ordre naturel ou anthropique mettent en péril le potentiel économique et humain du pays. Cette plateforme a donc pour visée de prévenir et apporter une réponse appropriée à ces catastrophes, quelles qu’en soient leur origine. »



A Grand-Bassam les participants ; des représentants des collectivités, des circonscriptions préfectorales, des parlementaires, des forces de l’ordre et des structures techniques, y seront jusqu’au 4 avril pour des travaux dont les résolutions ont pour but d’adopter un cadre institutionnel et normatif de prévention, de préparation, de réponse et du relèvement post-catastrophe en Côte d’Ivoire.

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