La contestation du chef de village de Zaddy (Sous préfecture de Tonla-département Oumé) par un groupe de dissident, a fait perdre une somme de trois millions FCFA, à l’Union des Femmes Gban du département d’Oumé, dans l’organisation infructueuse de l’investiture de leur bureau qui s’est achevé dans la bagarre, samedi dans ledit village.
« Que le village se cotise pour nous rendre nos trois millions », a fait observer lundi à Tonla, madame Siéto Tanon Thérèse, présidente de ladite union, lors d’une rencontre de « clarification, d’explication et de conciliation », organisée par le sous-préfet de Tonla, Thimondan N’Gboman Stanislas, en présence de toutes les parties en conflit.
« A cause de vos palabres inutiles, nos braves femmes ont perdu leur cotisation », s’est exclamé N'Gboman Stanislas, qui s’adressant aux dissidents à la chefferie, a rappelé que tout le monde ne peut être chef à la fois, et que l’administration, les 32 chefs des 32 villages du département ainsi que la majorité des familles de Zaddy, ne reconnait que l’actuel chef, Dogoui Koffi Valia, qui possède du reste, un arrêté de nomination depuis avril 2017.
Considérant que la dissidence conduit par le doyen d’âge du village, Zahui Mouzoué Robert (absent à la rencontre), lui-même ancien chef démissionnaire, ne saurait se poursuivre au détriment du développement, le sous-préfet a décidé de transmettre le dossier à la Chambre de rois de Côte d’Ivoire, pour conciliation.
« Désolé que nos filles aient perdu de l'argent, mais j’en appelle à la sagesse de tous », a déclaré le chef Dogoui Valia, soutenu par le chef du village de Badié, chef du canton Bokabo, président de la conférence des chefs de village du département d’Oumé, et un des sept membres du comité départemental de règlements des conflits, Kouamé Yobo, qui satisfait des décisions du sous-préfet, dit attendre le dossier.
(AIP)
dd/ask
« Que le village se cotise pour nous rendre nos trois millions », a fait observer lundi à Tonla, madame Siéto Tanon Thérèse, présidente de ladite union, lors d’une rencontre de « clarification, d’explication et de conciliation », organisée par le sous-préfet de Tonla, Thimondan N’Gboman Stanislas, en présence de toutes les parties en conflit.
« A cause de vos palabres inutiles, nos braves femmes ont perdu leur cotisation », s’est exclamé N'Gboman Stanislas, qui s’adressant aux dissidents à la chefferie, a rappelé que tout le monde ne peut être chef à la fois, et que l’administration, les 32 chefs des 32 villages du département ainsi que la majorité des familles de Zaddy, ne reconnait que l’actuel chef, Dogoui Koffi Valia, qui possède du reste, un arrêté de nomination depuis avril 2017.
Considérant que la dissidence conduit par le doyen d’âge du village, Zahui Mouzoué Robert (absent à la rencontre), lui-même ancien chef démissionnaire, ne saurait se poursuivre au détriment du développement, le sous-préfet a décidé de transmettre le dossier à la Chambre de rois de Côte d’Ivoire, pour conciliation.
« Désolé que nos filles aient perdu de l'argent, mais j’en appelle à la sagesse de tous », a déclaré le chef Dogoui Valia, soutenu par le chef du village de Badié, chef du canton Bokabo, président de la conférence des chefs de village du département d’Oumé, et un des sept membres du comité départemental de règlements des conflits, Kouamé Yobo, qui satisfait des décisions du sous-préfet, dit attendre le dossier.
(AIP)
dd/ask
