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Société Publié le samedi 4 mai 2019 | AIP

Les forces françaises et ivoiriennes offrent un bâtiment de trois classes à Kouibly

Présentes depuis le 22 avril à Kouibly (Ouest, région du Guémon), les forces françaises en Côte d’Ivoire et les éléments du premier bataillon pilote projetable de l’état-major des armées et du bataillon de sécurisation de l’Ouest ont construit un bâtiment de trois classes à l’école primaire publique Cité de la paix.

« Nous sommes ici dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire pour une mission de connaissance et d’accompagnement. Faire connaissance avec les populations et les autorités. Avec nos camarades de l’armée ivoirienne, nous nous sommes dit qu’il fallait faire quelque chose pour incarner ce lien. Et quoi de plus symbolique et plus fort que de réaliser une école qui symbolise l’avenir », a expliqué jeudi, le colonel Hugues Pitot.

Le bâtiment a été construit en une semaine grâce à la coopération entre les détachements de génie des forces françaises et ivoiriennes, ainsi que l’appui des populations.

En plus du bâtiment, les militaires ont offert des équipements sportifs et du matériel didactique à l’école. « Nous sommes heureux d’être là. Nous sommes fiers de recevoir ce bâtiment. Recevez notre joie et notre reconnaissance. Par cet acte, vous avez marqué vos traces de façon indélébile à Kouibly », s’est réjoui le préfet Yao N’dri Adolphe. Il a rappelé qu'en lieu et place du nouveau bâtiment offert, c’était un préau construit avec du matériel précaire couvert de bâche.

Tout comme le préfet, le directeur de l’école, Memun Kouegbeu Ferdinand et le conseiller pédagogiques Guéi Toh Heny, ont témoigné leur gratitude et ont promis aux donateurs, un bon usage de l’ouvrage.

Cette collaboration ivoiro-française dans les régions du Tonkpi et du Guémon intervient dans le cadre des entraînements des forces du premier bataillon pilote projetable pour la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA). Les militaires mettent à profit cette présence pour offrir des infrastructures scolaires aux populations. Des actions similaires sont menées conjointement à Danané et Biélé, dans la région du Tonkpi.

(AIP)

amak/cmas
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