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Politique Publié le lundi 13 mai 2019 | Le Patriote

Interview/ Jean-Claude Yéo (6ème adjoint au maire de Korhogo) : ``Après Ouattara, Amadou Gon Coulibaly est le leader incontesté du District des Savanes``

© Le Patriote Par DR
Jean-Claude Yéo, 6ème adjoint au maire de Korhogo
Cadre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Jean-Claude Yéo est le 6ème adjoint au maire de Korhogo. Dans cet entretien, il évoque le nouveau visage de la commune et surtout explique pourquoi le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est aujourd’hui, après le président Alassane Ouattara, le leader naturel et incontesté de la région du Poro et du District des Savanes en général.

Le Patriote : La commune de Korhogo est engagée depuis des années dans une vaste action de développement. Comment se porte la cité du Poro aujourd’hui ?
Jean-Claude Yéo : La ville de Korhogo se porte très bien. Aujourd’hui, Korhogo est une ville qui se développe avec plus de 300 000 habitants. C’est une ville qui a une zone industrielle qui se développe avec l’installation d’usines pour le coton, l’anacarde et bien d’autres matières premières. La commune de Korhogo est désormais desservie par le réseau d’Air Côte d’Ivoire où nous bénéficions d’un vol quotidien. Korhogo, c’est aussi une chaîne de complexes hôteliers qui se met en place ; une Université qui fonctionne à merveille ; une administration qui est déployée et qui fonctionne parfaitement. Donc, c’est une ville qui est résolument engagée sur la voie du développement et qui se prépare à accueillir aussi la Coupe d’Afrique des Nations (en 2023) avec la construction d’un nouveau stade et des complexes hôteliers pour accueillir ce grand évènement sportif.

LP : On sait tous que Korhogo était une ville sinistrée au sortir de la crise militaro-politique en 2010. Son développement n’était donc pas évident. Alors, qui porte cette métamorphose de la ville ?
JCY : La métamorphose de Korhogo est portée d’abord par le président de la République Alassane Ouattara qui, depuis son accession au pouvoir d’Etat, a mis le pays en chantier. Nous avons vu tout ce qui a été réalisé dans les autres régions. Et notre commune a bénéficié de programmes gouvernementaux. Mais, la cheville ouvrière de tout ce changement c’est évidemment le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Qui était député-maire de la ville de Korhogo jusqu’en 2018. Donc c’est lui qui a véritablement amorcé le changement dans la ville de Korhogo par la construction de grandes voies, par l’électrification de la commune…Bref, par un plan de développement bien réfléchi.

LP : Mais, beaucoup de jeunes, sans emploi, restent en marge de cette embellie à Korhogo…
JCY : Vous savez, la problématique de la jeunesse est mondiale. L’Afrique est un continent qui est en majorité jeune. Et la Côte d’Ivoire n’échappe pas à la problématique de la jeunesse dont la question majeure est l’emploi des jeunes. Chaque année, c’est près de 20 millions de jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi en Afrique. Donc la Côte d’Ivoire cherche les voies et moyens pour absorber les nouveaux entrants sur le marché de l’emploi. Cela dit, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le président de la République Alassane Ouattara est le seul qui a mis en place un ministère qui est en charge de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes. C’est dire qu’il a pris à bras le corps la question de l’emploi des jeunes. Avant, ce ministère était toujours accompagné des Sports ou de la Culture. Et l’outil de mise en œuvre de cette stratégie pour l’emploi des jeunes, c’est évidemment la création de l’Agence Emploi Jeunes. Et Korhogo bénéficie de tous ces aspects. Evidemment le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, lorsqu’il était maire, avait déjà mis en place un fonds d’appui à la jeunesse. On est parti d’un fond initial de 20 millions pour se retrouver quelques années plus tard avec un fonds de près de 200 millions. Et grâce à ce fonds, près de 1 000 jeunes ont pu créer des activités génératrices de revenus ; leurs emplois et exercent aujourd’hui dans plusieurs secteurs d’activités (le commerce, l’agriculture, les services…). En plus de ce fonds, Korhogo continue d’appuyer la jeunesse à travers les entreprises qui viennent s’installer dans la commune. La nouvelle municipalité a pour politique de proposer des compétences jeunes qu’elle a à chaque fois qu’une entreprise vient s’installer ou réaliser un projet dans la ville. On essaie tant que faire se peut de trouver avec les investisseurs la formule pour que les jeunes puissent avoir de l’emploi.

LP : A vous entendre, on peut dire que la ville de Korhogo est bien positionnée dans le cercle des collectivités locales grâce au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Qui a beaucoup contribué à son développement. En tant qu’acteur de développement, pensez-vous que cette riche expérience peut lui permettre de faire valoir ses compétences au sommet de l’Etat comme il le fait déjà depuis sa nomination à la Primature?
JCA : Absolument ! Nous pensons que le développement doit partir de la base, du local. Et voici quelqu’un qui a fait déjà ses preuves au niveau la jeunesse et de la ville de Korhogo. Non seulement, il a créé un fonds qui a permis de créer des emplois, mais également il a mis en place une politique qui incite les investisseurs à venir dans la ville. Et c’est dans cette continuité que s’est inscrit le conseil municipal actuel. Alors, ce plan repris au plan national pourrait accompagner la politique d’emploi des jeunes, qui est en cours en Côte d’Ivoire. Mais ce que je veux dire, c’est que la cheville ouvrière du programme de développement du président de la République son Excellence Alassane Ouattara, c’est bien Amadou Gon Coulibaly. Donc il a travaillé à mettre en place un certain nombre d’outils. S’agissant de la formation, aujourd’hui, nous avons des projets qui accompagnent les jeunes, les forment et leur permettent d’avoir du boulot. Et puis, la jeunesse est une préoccupation majeure pour le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Chaque fois qu’il rencontre des investisseurs au niveau de Korhogo, il met toujours la question de l’emploi des jeunes en priorité.

LP : Malgré les actions de développement et l’insertion des jeunes, il y a une frange de la population qui a du mal à joindre les deux bouts à cause du coût de la vie. Qu’est-ce qui est fait pour lutter contre la cherté de la vie à Korhogo ?
JCY : Effectivement nos populations sont confrontées à la cherté de la vie. C’est pourquoi, beaucoup de choses sont faites dans le social pour accompagner la population. L’année 2019, par exemple, a été déclarée année du social. Ainsi, certaines personnes bénéficient du Programme des filets sociaux, initié par le gouvernement pour aider les ménages les plus démunis. Et puis, depuis la gestion du Premier ministre à la tête de la commune quand il était maire et jusqu’au aujourd’hui, des prises en charge sont distribuées pour aider les populations en difficulté à assurer la scolarité de leurs enfants. Des prises en charge médicales sont aussi distribuées pour aider ceux qui ont besoin de soins de santé. Donc au plan social, beaucoup de choses sont faites. Et ça, c’est au niveau de la mairie. Mais au niveau politique, le Premier ministre fait aussi énormément pour la ville. Par exemple, les associations, qui constituent la représentation en miniature de la société, sont soutenues par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il ne se passe aucun week-end à Korhogo sans qu’une association ne soit pas en Assemblée générale sous le patronage du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Et ça c’est une contribution personnelle qu’il apporte pour accompagner ces associations. Et il y a beaucoup de choses qui sont faites au niveau de la ville de Korhogo pour amortir la cherté de la vie. Nous avons des agents de contrôle des prix qui sont à la tâche. Des contrôles sont ainsi faits dans les boutiques et autres surfaces commerciales pour que les prix soient respectés.

LP : Aujourd’hui, d’aucuns pensent qu’avec ses hautes fonctions, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly n’a plus le temps d’être en contact avec sa base de façon régulière. Cela est-il vrai ?
JCY: J’ai effectivement lu quelque part qu’il est loin de sa base. Je m’inscris en faux contre ces allégations qui sont totalement infondées. Le Premier ministre est non seulement dans sa base, mais également il a les réseaux pour être en contact permanent avec sa base. Dès l’instant où son avion atterrit à l’aéroport de Korhogo, la population est déjà là pour l’accueillir. Et le contact commence à partir de ce moment-là. Quand il descend de l’avion, il sert la main à tous ceux qui sont à l’aéroport sans exception. Il dit toujours un mot à l’endroit de chacun avant de regagner son domicile. Ceux qui ont l’habitude de se rendre à Korhogo peuvent en témoigner. Quand il est là, sa résidence ne désemplit jamais. Il y a du monde tout le temps. La population campe dans sa maison. Et le Premier ministre est accessible à tous ceux qui veulent le voir. De plus, son téléphone portable est ouvert et chacun arrive à lui soumettre ses préoccupations. Aujourd’hui, la base du RHDP, dans le District des Savanes, se reconnait en son Excellence Amadou Gon Coulibaly. C’est un leader, un rassembleur. Il a réussi à fédérer tous les cadres de la région autour de lui pour le développement de la région. Il a été maire de Korhogo de 2001 à 2018, en gagnant toutes les élections. La dernière élection législative à laquelle il a participé, il a été élu avec 98% des suffrages, pour un taux de participation de 90% des suffrages inscrits. C’est la preuve qu’il est en contact permanent avec sa base. Le vendredi dernier, il a fait un important don aux musulmans à l’occasion du ramadan. C’est quelqu’un qui participe toujours aux cérémonies de sa communauté. Il assiste aux funérailles et participe même aux activités du bois sacré qui est notre tradition. Le Premier ministre est donc accessible à tous à Korhogo. Quand il s’y déplace, la ville est pleine parce qu’il y est plus accessible. Non, Amadou Gon Coulibaly n’est pas loin de sa base. Mieux, il reste, à part le président Ouattara, le leader incontesté de la région du Poro et de l’ensemble du District des Savanes.

LP : Si le RHDP portait son choix sur lui pour la présidentielle de 2020, pensez-vous qu’il peut tenir la dragée haute aux autres candidats ?
JCY : C’est vrai qu’aujourd’hui on a un débat sur qui est présidentiable et qui ne l’est pas. Mais, en réalité, c’est un faux débat. Pour nous, la doublure parfaite du président Alassane Ouattara est le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il a été à l’école du président Alassane Ouattara. Pendant toute sa carrière politique, il lui est resté fidèle et il a appris à ses côtés. Aujourd’hui, il a les qualités, les compétences et le mérite nécessaire pour être président de la République. Pourquoi ? Premièrement, il a une base. C’est le leader de la région du Poro et du District des Savanes. Deuxièmement, il a montré et, chaque jour, il continue de montrer sa maîtrise parfaite des dossiers de l’Etat. Pour preuve, tous les indicateurs sont au vert aujourd’hui. Troisième chose, il a réussi aujourd’hui à mettre le RHDP sur orbite. Ce parti a remporté toutes les élections locales depuis 2011 et se présente comme la plus grande formation politique de ce pays. Pour nous, si le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est le choix du président Alassane Ouattara, il n’y a aucun candidat qui pourrait le battre.

LP : Pour finir avez-vous un message particulier à lancer ?
JCY : Je voudrais demander à certains de vos confrères de dire la réalité et de ne pas dire des contrevérités pour éviter ce que nous avons déjà connu dans ce pays. Aujourd’hui, on ne raconte que des contrevérités à l’endroit du Premier ministre. On estime qu’il ne fait que la promotion de ceux qui sont proches de lui. Ce qui est faux en réalité. J’ai lu quelque part que sa sœur Djénébou Gon Coulibaly est DGA du Port autonome d’Abidjan. Elle est plutôt directrice de la communication et du marketing au Port. Mais, elle est rentrée au Port depuis plusieurs années, bien avant que son frère n’occupe des fonctions à un certain niveau de l’appareil de l’Etat. Elle a fait ses classes au Port et y a gravi les échelons pour se retrouver là où elle est aujourd’hui. Arrêtons de raconter des choses qui ne sont pas vraies. Laissons le mérite des uns et des autres s’exprimer. Enfin, je voudrais dire que le Nord reste profondément attaché à Amadou Gon Coulibaly qui est le descendant du patriarche Gbon Coulibaly.

Par YS
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