x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mardi 14 mai 2019 | Abidjan.net

Boundiali/ Hommages des cajouculteurs de la région au Président Ouattara pour l’achat de la noix de cajou brute au prix de 375 FCFA après la mévente

© Abidjan.net Par Aly O.
Boundiali/ Hommages des cajouculteurs de la région au Président Ouattara pour l’achat de la noix de cajou brute au prix de 375 FCFA après la mévente
Les cajouculteurs de la région de la bagoué( Boundiali, Kouto, Tengrela) ont rendu les 11, 12 et 13 mai 2019 des hommages accompagnés des mots de gratitude et de reconnaissance au président de la république Alassane Ouattara
Les cajouculteurs de la région de la bagoué( Boundiali, Kouto, Tengrela) ont rendu les 11, 12 et 13 mai 2019 des hommages accompagnés des mots de gratitude et de reconnaissance au président de la république Alassane Ouattara, au premier ministre Amadou Gon Coulibaly, à leur fils et fille les ministres Bruno Nabagné Koné et Mariétou Koné, maire de la commune de Boundiali pour avoir trouvé un nouvel acquéreur à l’achat de l’anacarde , après la mévente, notamment l’ industriel vietnamien dont l’opération d’enlèvement est placée sous les auspices de l’Etat ivoirien qui exige l’application des 375F le prix du kilogramme de noix de cajou brute.

Yacouba Diakité et Mamadou Traoré responsables de la société de coopérative des producteurs d’anacarde, coton et de vivrier de Boundiali (S.COO COOPACOVIB) ont exprimé leur satisfaction et brandissant des reçus des ventes de leur production d’anacarde au prix de 375f Kg après avoir empoché leur argent « Merci au président de la république Alassane Ouattara, au premier ministre Amadou Gon Coulibaly et à notre sœur la ministre Marietou Koné et le ministre Bruno Koné pour tout ce qu’ils font pour nous à Boundiali et dans la bagoué. Avec l’opération d’achat de toute la production à 375f kg les charges familiales sont assurées et de nombreux paysans peuvent s’apprêter pour la campagne agricole prochaine qui démarre bientôt et s’offrir des prestations des tracteurs agricoles, des bœufs de culture attelée pour le labour des champs … Sinon la disette était à l’horizon car des gens ne pourraient pas se nourrir, soigner leurs familles et même envoyer les enfants a l’école à cause de la mévente de l’anacarde. Idem pour la cajoucultrice Touré Maïmouna, propriétaire d’une plantation de 10 hectares d’anacarde et mère de cinq enfants tous à l’école au primaire, secondaire et supérieur. « C’est sur les conseils de mes enfants que j’ai conservé le stock de cajou récoltés espérant des jours meilleurs. Aujourd’hui le kilogramme est acheté à 375F, ce prix va me permettre non seulement d’assurer le quotidien de la famille et surtout m’apprêter pour la rentrée scolaire prochaine 2019-2020 » a indiqué cette veuve devenue cheffe de famille depuis le décès de son époux.

L’ingénieur agronome à la retraite Dao Lassina, président de la coopérative agricole Wobin spécialisée dans la cajouculture a souhaité pour sa part que l’Etat diversifie les partenaires internationaux pour pérenniser le système « Nous souhaitons pour l’avenir que le gouvernement réfléchisse sur cette problématique en diversifiant les partenaires internationaux, transformateurs, industriels afin de pérenniser le système. C’est une bonne chose dans la mesure ou moi-même j’ai perdu des tonnes d’anacardes que j’ai vendu à vil prix à 100F parce qu’aucune lueur d’espoir ne pointait à l’horizon. Maintenant avec l’opération du vietnamien, j’ai vendu quatre tonnes et j’ai reçu un million cinq cent mille francs.(1 500 000F) . C’est nettement mieux à la somme de quatre cent milles (400.000F) que je recevrais si je vendais les quatre tonnes à 100 f. On a ensemble decidé de faire le regroupement chez l’acheteur local désigné pour la région de la bagoué Kouma Latif Abdoul parce qu’il fait bien cette activité depuis belle lurette, il a l’espace, le matériel, les magasins, la logistique nécessaire, tout ce qu’il faut. Ensuite le produit est convoyé sur le site et ce n’est pas comme le coton ou on parle de premier choix et deuxième choix. Dans le cas ou la production transportée ne remplisse pas les conditions de qualités d’achat, au lieu que le paysan retourne dans son village avec le produit, il peut sur place à Boundiali le faire sécher, trier et procéder de nouveau à la vente à 375F ».

Kouma Latif Abdoul , l’ opérateur local de la région de la bagoué en charge de mener l’opération exprime sa joie de relancer la chaine de commercialisation qui était arrêtée , le personnel au chomage, magasin fermés suite à la mévente. « on était assis les bras croisés ,ce vent nouveau a permis de relancer la campagne commerciale. J’ai fais appel au personnel que j’avais mis au chômage notamment les sécheuses et trieuses qui font leur première apparition dans la filière anacarde, puis les chargeurs, analyseurs, transporteurs. Tout le système est de commercialisation est remis en marche et nous travaillons jusqu’à 20 heures .Parce que les paysans s’affluent à nos portes dès qu’ils ont appris la nouvelle que le gouvernement a trouvé un transformateur vietnamien qui doit acheter au prix de 375F sous le contrôle de l’Etat ivoirien et surtout enlever toute la production jusqu’à la dernière noix de cajou. J’ai été retenu pour la région de la bagoué à mener l’opération. La cérémonie de lancement a eu lieu en présence des autorités administratives, chefs coutumiers Nous réitérons les mêmes mots de gratitude et de reconnaissance au chef de l’état Alassane Ouattara, au premier ministre Amadou Gon et à notre sœur la ministre Mariétou Koné en charge de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité et maire de la commune de Boundiali. Idem pour le chef de village de Boundiali Traoré Dognonmon « la joie est revenue dans les villages et hameaux et les paysans se déplacent vers nous en demandant de traduire leurs reconnaissances et gratitude au président de la république Alassane Ouattara, au premier minier Amadou Gon Coulibaly et à notre fille la ministre Marietou Koné »

Le sous préfet central de la ville de Boundiali Yao Kouassi représentant le préfet de la région de la bagoué a déclaré le 04 mai 2019 au cours de la cérémonie de lancement de l’opération d’achat « C’est une opportunité que l’état ivoirien vient de vous offrir. Saisissez là , sortez vos stocks des champs, villages et hameaux, faites la qualité et vos efforts sont récompensés au prix du kilogramme qui est de 375F recommandés par le gouvernement afin que vous ayez de la richesse… ».

Aly O.

(Depuis Bondiali)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ