Béoumi - Les activités socio-économiques ont redémarré progressivement lundi matin après les rencontres, samedi, de 14 heures à 18 heures, au domicile du préfet Djedj Mel entre le ministre Sidi Touré et les communautés en conflit, a constaté l’AIP.
Les véhicules de transport en commun ont repris le service, même si l'affluence des grands jours n'est pas encore au rendez-vous. À la grande gare, quelques véhicules sont garés, attendant des passagers pour embarquer.
Selon Touré Siaka, transporteur, les demandes de pardon exprimés par les uns et les autres ont été acceptés par tous, mais beaucoup de transporteurs restent encore « méfiants » à cause des « éventuelles représailles » sur la route de Bouaké.
Les écoles n’ont pas encore ouvert par mesure de prudence. Les jeunes étant impliqués dans les affrontements, une réunion est prévue mardi au lycée moderne entre le proviseur et les enseignants pour adopter la conduite à tenir.
Le grand marché n’enregistre pas non plus d’affluence.
Mme Kouadio Agnès, vendeuse d'ignames, originaire de Souafouè-Kan, à un kilomètre de la ville, regrette ce qui s'est passé.
« Je suis vraiment découragée à cause de ce qui est arrivé entre les malinkés et nous. Je demande aux chefs et aux autorités politiques de tout faire pour régler définitivement ces problèmes car nous sommes des frères et sœurs à Béoumi », souhaite-t-elle.
De son côté, dame Konaté Salimata, vendeuse de poissons fumés, invite ses « frères et sœurs baoulés » à revenir au marché parce que « nous sommes de la même famille ».
En attendant la journée de mercredi, jour hebdomadaire de grand marché, de petits commerces sont improvisés ça et là pour permettre à la population de subvenir à ses besoins. C'est le cas d’un marché créé au terrain Goly du quartier Baoulé où une vingtaine de femmes vendent, depuis vendredi, quelques vivres à même le sol.
« Les activités ont redémarré timidement et atteindront leur vitesse de croisière dans le courant de la semaine », selon le préfet du département, Djedj Mel.
Le conflit entre autochtones Baoulé et allochtones Malinké déclenché mercredi a officiellement causé neuf morts et 94 blessés. Le calme est revenu suite aux rencontres de « vérité » avec les parties au conflit présidées samedi par le ministre Sidi Tiémoko Touré, député de Béoumi.
nyl/aaa/ask
Les véhicules de transport en commun ont repris le service, même si l'affluence des grands jours n'est pas encore au rendez-vous. À la grande gare, quelques véhicules sont garés, attendant des passagers pour embarquer.
Selon Touré Siaka, transporteur, les demandes de pardon exprimés par les uns et les autres ont été acceptés par tous, mais beaucoup de transporteurs restent encore « méfiants » à cause des « éventuelles représailles » sur la route de Bouaké.
Les écoles n’ont pas encore ouvert par mesure de prudence. Les jeunes étant impliqués dans les affrontements, une réunion est prévue mardi au lycée moderne entre le proviseur et les enseignants pour adopter la conduite à tenir.
Le grand marché n’enregistre pas non plus d’affluence.
Mme Kouadio Agnès, vendeuse d'ignames, originaire de Souafouè-Kan, à un kilomètre de la ville, regrette ce qui s'est passé.
« Je suis vraiment découragée à cause de ce qui est arrivé entre les malinkés et nous. Je demande aux chefs et aux autorités politiques de tout faire pour régler définitivement ces problèmes car nous sommes des frères et sœurs à Béoumi », souhaite-t-elle.
De son côté, dame Konaté Salimata, vendeuse de poissons fumés, invite ses « frères et sœurs baoulés » à revenir au marché parce que « nous sommes de la même famille ».
En attendant la journée de mercredi, jour hebdomadaire de grand marché, de petits commerces sont improvisés ça et là pour permettre à la population de subvenir à ses besoins. C'est le cas d’un marché créé au terrain Goly du quartier Baoulé où une vingtaine de femmes vendent, depuis vendredi, quelques vivres à même le sol.
« Les activités ont redémarré timidement et atteindront leur vitesse de croisière dans le courant de la semaine », selon le préfet du département, Djedj Mel.
Le conflit entre autochtones Baoulé et allochtones Malinké déclenché mercredi a officiellement causé neuf morts et 94 blessés. Le calme est revenu suite aux rencontres de « vérité » avec les parties au conflit présidées samedi par le ministre Sidi Tiémoko Touré, député de Béoumi.
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