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Société Publié le jeudi 23 mai 2019 | AIP

Ouverture d’un symposium sur le droit à l’éducation et l’inclusion dans les politiques et pratiques éducatives

© AIP Par Atapointe
Instauration des 4 jours et demi dans le primaire: Kandia Camara anime une conférence de presse
Lundi 19 septembre 2016. Abidjan. La Ministre en charge de l`éducation a au cours de la conférence de presse qu`elle a animé à son cabinet mis en garde les grévistes qui protestent contre l`instauration des cours du mercredi dans le primaire.
Abidjan, La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, a ouvert, mercredi, à Abidjan, un symposium régional sur le droit à l’éducation et l’inclusion dans les cadres juridique, politique et pratiques nationaux en Afrique, pour ensemble adresser la problématique.

A l’ouverture des travaux, la Ministre Camara a rappelé qu’en Côte d’Ivoire, le gouvernement tient à cœur la question de l’inclusion et de l’accès de tous les enfants à l’éducation pour leur donner les mêmes chances de réussite.

Selon les statistiques de 2018-2019, 928.485 filles pour 1.182.014 garçons sur 2 110 499 élèves sont inscrites dans le secondaire général. « Il reste beaucoup à faire parce qu’elles sont 1.932.299 au primaire, ce qui suppose théoriquement qu’un million des filles n’accèdent pas au secondaire », a-t-elle regretté.

En ce qui concerne les malentendants ou malvoyants, 237 sont intégrés dans des classes « ordinaires » du primaire et du secondaire dans 13 localités du pays. Quant aux adultes analphabètes, « les oubliés de l’éducation », le gouvernement leur offre des opportunités pour leur permettre d’acquérir des « compétences minimales » pour qu’ils ne soient pas des « parias dans un monde qu’ils ne comprennent pas et qui ne les comprend pas ». Cette recherche de l’équité requiert des actions envers les apprenants issus de milieux vulnérables ou défavorisés, a-t-elle souligné.

Ces assises d’Abidjan enregistrent la présence de la directrice générale adjoint de l’UNESCO chargée de l’éducation, Giannini Stefania.

Le symposium, qui réunit des experts de 24 pays, sera l’occasion de réunir les parties prenantes concernées afin de parvenir à une compréhension commune et à un engagement renouvelé en faveur du renforcement de l’inclusion dans l’éducation grâce à une approche fondée sur les droits.

Organisé par le Bureau d'Abuja, en collaboration avec le Bureau de Dakar et le Bureau de l'UNESCO à Paris, ce symposium vise à renforcer la plate-forme de dialogue et de coopération sur le droit à l'éducation et à l'inclusion, les bonnes pratiques et les enseignements tirés de l'expérience.

Il vise également à sensibiliser les acteurs aux politiques et pratiques (de la petite enfance à l'enseignement supérieur) qui sont efficaces pour promouvoir l'inclusion dans l'éducation et qui permettent de mieux comprendre les domaines où des progrès sont nécessaires.

Les travaux devraient enfin valider des profils de pays du rapport GEM sur les politiques d'éducation inclusive ou encore faire des recommandations sur la contribution de la CEDEAO à la nouvelle Déclaration sur l'éducation pour l'inclusion.

L’année 2019 commémore le 30ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant et le 25ème anniversaire de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les besoins éducatifs spéciaux qui s’est tenue à Salamanque (Espagne) et qui, par sa déclaration finale, a établi le principe fondamental de l’inclusion scolaire.

Les pays de la CEDEAO se sont engagés à entreprendre des examens du droit à l'éducation pour contribuer à créer une dynamique régionale forte et renforcer les efforts nationaux sur le droit à l'éducation et le volet 4 des Objectifs pour le développement durable (ODD) concernant l’éducation.

(AIP)

aaa/fmo
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