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Société Publié le dimanche 2 juin 2019 | AIP

Les fidèles méthodistes s’imprègnent des innovations de la nouvelle loi sur la famille

Abidjan, La conférence annuelle de l’Eglise méthodiste unie Côte d’Ivoire (EMUCI) a organisé, samedi, au temple Jubilé d’Abidjan-Cocody, une table ronde pour sur la nouvelle loi sur la famille adoptée en commission à l’Assemblée nationale en vue de permettre à ses fidèles de s’imprégner des innovations contenues dans le nouveau texte.

Cette table ronde a été co-animée par trois personnalités des différentes structures de l’Eglise à savoir la présidente du Conseil Eglise et Société, Pr Hortense Aka Dag-Akribi (Sociologue), un membre du Haut conseil juridique, Me Charles Ané (Avocat) et un représentant de la Direction de l’éducation familiale (DEF), Amos Koffi Boni (conseiller conjugal).

Cette rencontre d’information et d’échanges avait pour thème, « Les fondements bibliques du mariage et de la famille face à l’évolution du monde ». Elle s’inscrivait dans le cadre de la formation des fidèles sur les sujets de la vie courante touchant la famille notamment le mariage et surtout la conformité de la nouvelle loi en cours d’adoption au regard de la parole de Dieu qui est le repère de tout chrétien.

Au terme des exposés, le secrétaire générale de l’EMUCI, le Très Révérend Pasteur Isaac Bodjé, a relevé l’opportunité de cette loi qui traduit la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire de s’aligner sur les instruments juridiques internationaux qu’il a ratifiés. Toutefois, il a regretté la mise à l’écart des confessions religieuses lors de la rédaction desdits textes avant leur transmission au gouvernement.

Il s’est principalement appesanti sur le retrait de la notion « puissance paternelle » dans le texte sur le mariage » et son remplacement par « autorité parentale » car, a-t-il insisté, la Bible atteste que c’est l’homme qui est le chef de la famille, la femme ayant été tirée de la côte d’Adam, son époux (confère le livre de Génèse).

« On aurait dû nous consulter, consulter l’Eglise ou la parole de Dieu. Ceux qui ont voté ces lois, parmi eux, il y a des chrétiens et bien d’autres personnes censées connaître ce que c’est que la famille. Si on nous avait consultés, on aurait donné notre point de vue. Mais les lois ont été votées. Dès que les textes seront disponibles, l’Eglise va faire des réflexions. S’ils peuvent tenir compte de la Bible pour revenir sur certains articles, ce sera une bonne chose. Deux capitaines dans un bateau, qui prend les rênes ? », a-t-il martelé.

La Commission des affaires juridiques et institutionnelles de l’Assemblée nationale a adopté, mercredi, quatre projets de lois sur la famille portant sur le mariage, la filiation, la minorité et la succession.

Comme innovations majeures, l’on note l’égalité en droit de tous les enfants, la possibilité pour un père de vérifier par des moyens médico-scientifiques, la paternité d’un fils sur lequel il a des doutes, l’âge de la majorité civile qui passe de 21 à 18 ans, le recours à un administrateur pour gérer les biens d’une famille en cas de désaccord entre les héritiers, la possibilité d’un contrat de mariage entre les conjoints, l’interdiction de mariage de personnes mineures, la nullité du consentement en cas d’incapacité de procréation d’un conjoint, etc.

(AIP)

fmo
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