Géofroy-Julien Kouao, juriste-politique, propose entre autres solutions à la lutte contre la fraude électorale, le vote public, en lieu et place du vote à bulletin secret qui a cours en ce moment en Côte d’Ivoire. Dans son quatrième ouvrage intitulé ‘’2020 ou le piège électoral ?’’ (Plume Habile, 2019, 100p), Julien Kouao estime que le vote public est un procédé qui garantit la transparence électorale et permet du reste de faire de nombreuses économies en matière d’organisation des élections. ’’Le jour de l’élection, les électeurs se rendent dans les lieux de vote.
Chaque candidat ou son représentant se présente. Le président du lieu de vote demande tout simplement à chaque électeur de se mettre derrière son candidat et c’est tout. Dans la pratique, il n’y aura pas de complication particulière. Les lieux de vote restent les mêmes, seulement, il n’y aura plus de bureaux de vote. L’avantage d’un tel vote public réside dans le fait que le décompte des voix se fait devant tout le monde et ceci pourrait corriger l’achat des consciences. En 2020, la nouvelle structure chargée des élections et du referendum pourrait l’expérimenter à l’élection des parlementaires (p33-34) », explique-t-il.
En outre, l’auteur propose la dissolution de la CEI (Commission électorale indépendante) et la mise en place d’une nouvelle structure chargée d’organiser les élections. ‘’La structure doit être confiée à la seule société civile avec des membres recrutés par appel d’offres et confirmés par le parlement’’, propose-t-il.
Plusieurs autres propositions originales sont à lire dans l’ouvrage de Julien Kouao.
DA
Chaque candidat ou son représentant se présente. Le président du lieu de vote demande tout simplement à chaque électeur de se mettre derrière son candidat et c’est tout. Dans la pratique, il n’y aura pas de complication particulière. Les lieux de vote restent les mêmes, seulement, il n’y aura plus de bureaux de vote. L’avantage d’un tel vote public réside dans le fait que le décompte des voix se fait devant tout le monde et ceci pourrait corriger l’achat des consciences. En 2020, la nouvelle structure chargée des élections et du referendum pourrait l’expérimenter à l’élection des parlementaires (p33-34) », explique-t-il.
En outre, l’auteur propose la dissolution de la CEI (Commission électorale indépendante) et la mise en place d’une nouvelle structure chargée d’organiser les élections. ‘’La structure doit être confiée à la seule société civile avec des membres recrutés par appel d’offres et confirmés par le parlement’’, propose-t-il.
Plusieurs autres propositions originales sont à lire dans l’ouvrage de Julien Kouao.
DA