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Société Publié le mercredi 26 juin 2019 | Abidjan.net

Korhogo/ Les acteurs régionaux imprégnés au programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) du riz, maraîchers et mangues

© Abidjan.net Par DR
Korhogo/ Les acteurs régionaux imprégnés au programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) du riz, maraichers et mangues
Mardi 25 Juin 2019. Le corps préfectoral, les collectivités décentralisées et les acteurs des filières riz, maraichers et mangues des régions du poro, tchologo, bagoué, hambol et gbéké au Nord et centre de la Côte d’Ivoire ont été formés et sensibilisés au contenu du programme d’appui au développement agricole des dites filières agricoles (PADFA) qui rentre dans sa phase opérationnelle après les phases d’informations.
Le corps préfectoral, les collectivités décentralisées et les acteurs des filières riz, maraîchers et mangues des régions du poro, tchologo, bagoué, hambol et gbéké dans le Nord et centre de la Côte d’Ivoire ont été formés et sensibilisés au contenu du programme d’appui au développement agricole des dites filières agricoles (PADFA) qui rentre dans sa phase opérationnelle après les phases d’informations. Dont l’ objectif est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire, nutritionnelle de 3 250 personnes soit 180.000 personnes et les revenus des exploitations agricoles tirés des filières agricoles du riz, maraîchers et la mangue a déclaré le 25 juin à Korhogo dans le Nord de la Côte d’Ivoire Auguste Baimey coordonnateur régional du PADFA. C’était lors de la présentation de la structure aux acteurs régionaux L’exécution s’établit sur sept ans soit la fin en 2025 dudit projet.

L’amélioration des opérations post récoltes et de transformation des produits agricoles sont entre autres composantes qui visent à réduire les pertes post-récoltes, générer de la valeur ajoutée, améliorer la qualité des produits transformés et créer des emplois dans le segment de la transformation. Par l’amélioration du plateau technique des unités de transformation du riz, la transformation et le conditionnement des produits maraîchers, le conditionnement et la transformation de la mangue et l’accès aux financements adaptés a relevé le coordonnateur du PADFA.

« Un projet est fait pour résoudre des problèmes identifiés à la base par les populations. Après sa conception il est normal de venir vers les mêmes populations pour leur présenter ce que nous prévoyons d’exécuter pendant la période indiquée afin d’avoir leurs adhésions aux actions qui vont être menées. Après l’étape de sensibilisation dans les chefs lieux de région nous passerons à la phase de réalisation. Et les premières campagnes de production de riz, de maraichers et les premiers traitements des vergers de mangues vont démarrer à la campagne prochaine » a- annoncé Auguste Baimey.

« C’est une opportunité qui leur est offerte pour augmenter leurs revenus et de sortir de la pauvreté. Le riz est une culture importante par rapport aux objectifs de l’Etat ivoirien qui veut qu’on puisse atteindre rapidement l’autosuffisance et en exporter. Ensuite il y a de très grande potentialité de terre riz cultivable dans la région et les cultures maraîchères constituent un secteur pourvoyeur d’emploi au niveau des femmes et des jeunes qui sont des cibles qui rentrent dans les critères du bailleurs de fonds .Et la mangue est une filière économiquement porteuse dans la région, vu les problèmes et difficultés existants dans ce secteur le bailleurs a décidé de trouver des solutions pour les acteurs» a relevé Auguste Baimey coordonnateur du PADFA.

Coulibaly Drissa producteur de riz « L’obtention de la semence de qualité va nous permettre non seulement de lutter contre la déforestation par la culture intensive et non extensive que nous pratiquons actuellement mais d’avoir une quantité et qualité sur une moindre surface. L’expérience de la semence de qualité m’a permis de faire une tonne soixante deux kilogrammes (1T 62 kg) sur une surface culturale de 0 .25 hectare .Ce qui m’a donné a peu près 4 tonnes à l’hectare. Donc avec la semence améliorée on n’a pas besoin d’une grande surface pour produire du riz en quantité et en qualité. Le PADFA est le bienvenu et va nous accompagner ».

Yeo Fanta Tchewa gérante d’une coopérative productrices de maraichers et de vivriers de la sous préfecture de Karakoro « Nous attendons beaucoup de ce projet car sur nos sites d’exploitation nous avons des difficultés d’eau et le projet a promis pallier a cela en installant des systèmes d’irrigation et en aménageant des cours d’eau pour faciliter la production du maraichers. Ensuite les volets de la commercialisation et surtout la conservation sont l’une de nos préoccupations majeures. La tomate et l’aubergine sont périssables en période d’abondance et font de pertes considérables par manque de matériel de conservation. Si des solutions sont trouvées cela permettra de rentabiliser nos activités »

Coulibaly Mamadou vice président de l’inter profession de la filière mangue « le projet est salutaire pour nous producteurs de mangues du moment ou il ya aura des facilitations de commercialisations, de transformation de la mangue et d’entretien des vergers ».

Le Préfet du département de M’bengué Dehoulé N’Guessan Augustin représentant le préfet par intérim de la région du poro Nous devons poursuivre notre rôle de sensibilisation des populations sur le terrain afin qu’elles puissent s’approprier ce projet. .Car l’objectif à terme est de réduire la pauvreté et de permettre à nos populations d’apprendre à se prendre en charge Et l’administration sera toujours présente pour accompagner le projet jusqu’à son terme »


A. O à Korhogo
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