Une marche des étudiants non-inscrits (environ 7000) dans le délai prescrit par la scolarité centrale de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, au titre de l’année universitaire 2017-2018 et menacés d’exclusion, a été empêchée par la police nationale qui était visible sur le terrain et des membres de la Fédération estudiantine et scolaire ( Fesci), ce lundi 15 juillet 2019.
"Alors que nous projections d’organiser une marche pacifique pour demander aux autorités de nous permettre de nous inscrire, la Fesci est venue nous demander de surseoir à notre marche au motif qu’elle serait en négociation avec la Présidence de l’Université de Cocody, pourtant nous l’avions saisi de notre situation depuis janvier 2019. Pour la Police, il s’agissait de nous empêcher d’occuper la voie publique, alors que nous étions réuni au niveau de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle ( Insaac)", a affirmé Seba Martin, porte parole du collectif.
Avant de poursuivre, " le 20 mai 2019, une délégation du collectif des étudiants non- inscrits a échangé avec le vice-président chargé de la pédagogie de l’Université Félix Houphouët-Boigny, mais nous n’avons pas eu gain de cause. Le 18 juin 2019, nous avons organisé une première marche blanche sur le campus universitaire pour plaider auprès des autorités. Le lendemain de cette action, nous avions eu un entretien avec le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur. Même si ce dernier a pris l’engagement de remonter l’information au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mais jusqu’à ce jour aucune satisfaction n’a été encore donnée à notre demande. Aussi, le 26 juin 2019, nous avons rencontré l’imam de la Mosquée du CHU afin qu’il nous aide dans la médiation. Après un entrevu entre lui et le président de l’Université, il nous a été demandé de dresser une liste des non-inscrits et la déposer au cabinet puisqu’il y avait une guerre de chiffres. Ce que que nous avons fait. Dans le même temps nous avons continué les négociations. Ainsi, le samedi 29 juin 2019, nous nous sommes rendus au domicile du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Sur place, nous avons échangé avec certains de ce ses collaborateurs qui nous ont donné l’assurance de transmettre fidèlement nos inquiétudes au chef du gouvernement et nous revenir dans un bref délai, mais jusqu’à ce jour nos doléances sont restées sans suite".
Et Seba Martin d’ajouter, "au regard de ce qui précède ( après avoir tapé à toutes les portes), nous avons décidé d’organiser une marche "blanche" ( pacifique), ce lundi 15 juillet pour faire connaître notre situation et prendre à témoin l’opinion nationale et internationale. Pour nous, il ne s’agit pas de défier les autorités, ni appeler à une insurrection mais nous voulons user de tous les moyens pacifiques pour nous faire entendre et faire comprendre à l’administration de l’Université que notre souhait, c’est la réouverture des guichets d’inscription pour les étudiants non inscrits au titre de l’année 2017-2018 dont les notes et autres procédures administratives sont bloquées parce que nous ne voulons pas reprendre notre année, encore moins arrêter nos études", a-t-il soutenu.
Depuis la réouverture de cette université publique, après une fermeture de 2 ans en vue de sa réhabilitation, les frais d’inscription sont passés de 6000 à 30 000F Cfa pour les Licences 1et 2, 60 000 F CFA pour la Licence 3 et Master 1 et 90 000 F Cfa pour le Master 2 et Doctorat. Une augmentation qui n’est toujours à la bourse de tous surtout pour les couches défavorisées.
DA
"Alors que nous projections d’organiser une marche pacifique pour demander aux autorités de nous permettre de nous inscrire, la Fesci est venue nous demander de surseoir à notre marche au motif qu’elle serait en négociation avec la Présidence de l’Université de Cocody, pourtant nous l’avions saisi de notre situation depuis janvier 2019. Pour la Police, il s’agissait de nous empêcher d’occuper la voie publique, alors que nous étions réuni au niveau de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle ( Insaac)", a affirmé Seba Martin, porte parole du collectif.
Avant de poursuivre, " le 20 mai 2019, une délégation du collectif des étudiants non- inscrits a échangé avec le vice-président chargé de la pédagogie de l’Université Félix Houphouët-Boigny, mais nous n’avons pas eu gain de cause. Le 18 juin 2019, nous avons organisé une première marche blanche sur le campus universitaire pour plaider auprès des autorités. Le lendemain de cette action, nous avions eu un entretien avec le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur. Même si ce dernier a pris l’engagement de remonter l’information au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mais jusqu’à ce jour aucune satisfaction n’a été encore donnée à notre demande. Aussi, le 26 juin 2019, nous avons rencontré l’imam de la Mosquée du CHU afin qu’il nous aide dans la médiation. Après un entrevu entre lui et le président de l’Université, il nous a été demandé de dresser une liste des non-inscrits et la déposer au cabinet puisqu’il y avait une guerre de chiffres. Ce que que nous avons fait. Dans le même temps nous avons continué les négociations. Ainsi, le samedi 29 juin 2019, nous nous sommes rendus au domicile du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Sur place, nous avons échangé avec certains de ce ses collaborateurs qui nous ont donné l’assurance de transmettre fidèlement nos inquiétudes au chef du gouvernement et nous revenir dans un bref délai, mais jusqu’à ce jour nos doléances sont restées sans suite".
Et Seba Martin d’ajouter, "au regard de ce qui précède ( après avoir tapé à toutes les portes), nous avons décidé d’organiser une marche "blanche" ( pacifique), ce lundi 15 juillet pour faire connaître notre situation et prendre à témoin l’opinion nationale et internationale. Pour nous, il ne s’agit pas de défier les autorités, ni appeler à une insurrection mais nous voulons user de tous les moyens pacifiques pour nous faire entendre et faire comprendre à l’administration de l’Université que notre souhait, c’est la réouverture des guichets d’inscription pour les étudiants non inscrits au titre de l’année 2017-2018 dont les notes et autres procédures administratives sont bloquées parce que nous ne voulons pas reprendre notre année, encore moins arrêter nos études", a-t-il soutenu.
Depuis la réouverture de cette université publique, après une fermeture de 2 ans en vue de sa réhabilitation, les frais d’inscription sont passés de 6000 à 30 000F Cfa pour les Licences 1et 2, 60 000 F CFA pour la Licence 3 et Master 1 et 90 000 F Cfa pour le Master 2 et Doctorat. Une augmentation qui n’est toujours à la bourse de tous surtout pour les couches défavorisées.
DA
