Le 10ème Congrès de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), s’est terminée en queue de poisson. Les élections des nouveaux dirigeants de cette faîtière n’ont pu aller jusqu’à leurs termes à l’issue du blocage des travaux, peu avant minuit, ce dimanche 21 juillet 2019, à Abidjan. Le président du Congrès a démissionné, suite à de chaudes échauffourées entre les candidats à ces élections et leurs staffs. Les débats se sont enlisés, et César Etou, choisi à l’unanimité, par les congressistes, pour diriger les travaux, a purement et simplement jeté l’éponge faute d’avoir pu obtenir un consensus autour des procédures de vote. Ce, après plusieurs heures de débats houleux entre des clans rivaux mobilisés dans la salle de l’auditorium du ministère des Affaires étrangères d’Abidjan Plateau, et chauffés à blanc pour défendre les listes soutenues de part et d’autre.
Le Congrès avait démarré, déjà, la veille, sur fond de divergences étalées par les listes de candidatures conduites par Jean Claude Coulibaly, Lance Touré et Franck Ettien. Mais, les débats vont prendre toute une autre allure pendant la restitution des travaux des commissions quand ces candidats et leurs staffs vont dévoiler les questions de fond qui les opposent. Il s’agit, principalement des soupçons de fraude liés au mode de votation, notamment avec l’usage « abusif » des procurations pour élire le nouveau Conseil exécutif, mais aussi le Conseil d’Administration devant diriger l’Unjci.
Si pour les candidats Lance Touré et Franck Ettien, il fallait soumettre les questions qui fâchent à la souveraineté du Congrès, en face, la liste Jean Claude Coulibaly, soutenu initialement par le président du Congrès, opte pour l’application stricte des textes autorisant l’usage des procurations. Procédure pour laquelle les positions des deux tendances dégagées achoppent sur la présentation ou non des photocopies des pièces exigées pour les votes.
Après plus de 5 heures de débats houleux, la situation va dégénérer dans la salle chauffée à blanc par les candidats et leurs partisans. L’urne préparée pour les opérations de vote est emportée à 00h, alors que le président du Congrès, s’appuyant sur les congressistes majoritairement favorables au renouvellement des instances malgré l’heure tardive, se préparait à entamer les procédures de vote. Laquelle soulève de vives protestations de la liste Coulibaly ayant opté pour le report du scrutin, en raison de l’ambiance malsaine dans la salle, mais aussi de l’absence de certains électeurs fatigués et rentrés chez eux sans avoir laissé de procuration.
Excédé de ces tiraillements ayant fait l’objet de plusieurs suspensions de séance et de recherches de consensus entre les différents candidats, le président du Congrès décide de rendre le tablier avant de quitter la salle, escorté par un détachement de la police nationale commis à la sécurité de la rencontre. La foule de plus de 400 journalistes mobilisés pour l’occasion, s’est aussitôt dispersée, attendant de savoir ce que sera la suite de ce blocage inédit, qui laisse l’Unjci sans dirigeants, et surtout plongée dans une profonde division. Tout ce cafouillage, faut-il le noter, s’est déroulé en présence du directeur du cabinet adjoint du ministre de la Communication et des Médias, présent discrètement dans la salle, pour observer le déroulement des travaux. Notons que ce Congrès était placé sous le thème : ‘’Le journaliste ivoirien face à ses responsabilités’’.
F.D.B
Le Congrès avait démarré, déjà, la veille, sur fond de divergences étalées par les listes de candidatures conduites par Jean Claude Coulibaly, Lance Touré et Franck Ettien. Mais, les débats vont prendre toute une autre allure pendant la restitution des travaux des commissions quand ces candidats et leurs staffs vont dévoiler les questions de fond qui les opposent. Il s’agit, principalement des soupçons de fraude liés au mode de votation, notamment avec l’usage « abusif » des procurations pour élire le nouveau Conseil exécutif, mais aussi le Conseil d’Administration devant diriger l’Unjci.
Si pour les candidats Lance Touré et Franck Ettien, il fallait soumettre les questions qui fâchent à la souveraineté du Congrès, en face, la liste Jean Claude Coulibaly, soutenu initialement par le président du Congrès, opte pour l’application stricte des textes autorisant l’usage des procurations. Procédure pour laquelle les positions des deux tendances dégagées achoppent sur la présentation ou non des photocopies des pièces exigées pour les votes.
Après plus de 5 heures de débats houleux, la situation va dégénérer dans la salle chauffée à blanc par les candidats et leurs partisans. L’urne préparée pour les opérations de vote est emportée à 00h, alors que le président du Congrès, s’appuyant sur les congressistes majoritairement favorables au renouvellement des instances malgré l’heure tardive, se préparait à entamer les procédures de vote. Laquelle soulève de vives protestations de la liste Coulibaly ayant opté pour le report du scrutin, en raison de l’ambiance malsaine dans la salle, mais aussi de l’absence de certains électeurs fatigués et rentrés chez eux sans avoir laissé de procuration.
Excédé de ces tiraillements ayant fait l’objet de plusieurs suspensions de séance et de recherches de consensus entre les différents candidats, le président du Congrès décide de rendre le tablier avant de quitter la salle, escorté par un détachement de la police nationale commis à la sécurité de la rencontre. La foule de plus de 400 journalistes mobilisés pour l’occasion, s’est aussitôt dispersée, attendant de savoir ce que sera la suite de ce blocage inédit, qui laisse l’Unjci sans dirigeants, et surtout plongée dans une profonde division. Tout ce cafouillage, faut-il le noter, s’est déroulé en présence du directeur du cabinet adjoint du ministre de la Communication et des Médias, présent discrètement dans la salle, pour observer le déroulement des travaux. Notons que ce Congrès était placé sous le thème : ‘’Le journaliste ivoirien face à ses responsabilités’’.
F.D.B