Bongouanou - Une manifestation de mécontentement des jeunes s'est produite, samedi, à N'Guessankro, une sous-préfecture du département de Bongouanou, pour protester contre la mort d'un jeune conducteur de tricycle appelé communément moto-taxi.
Selon plusieurs témoignages, le jeune conducteur, aperçu pour la dernière fois, jeudi, pendant qu'il conduisait deux orpailleurs clandestins sur leur site de travail, n'est jamais revenu.
Après plusieurs recherches, il a été retrouvé mort et camouflé dans une plantation de palmiers à huile. "Le corps avait été mis dans un sac et enfoui dans une termitière. Il portait deux coups de machettes au cou. Aucun membre ni organe n'a été enlevé. Seul le tricycle a été emporté", a dit Ehounou Huberson, un jeune de N'guessankro.
La découverte du corps a provoqué un mouvement de colère chez des jeunes qui ont exigé le départ de toute personne suspecte du village. Selon Anoh Marcel, un jeune, le corps a été inhumé, dans la nuit du samedi, aux environs de 22 h.
Pour ramener le calme, un important dispositif de la gendarmerie a été déployé dans la localité. "Le calme est totalement revenu depuis que nous y sommes installés", a dit Ouattara Adama, le commandant de la brigade de gendarmerie de Bongouanou.
(AIP)
sa/nmfa/fmo
Selon plusieurs témoignages, le jeune conducteur, aperçu pour la dernière fois, jeudi, pendant qu'il conduisait deux orpailleurs clandestins sur leur site de travail, n'est jamais revenu.
Après plusieurs recherches, il a été retrouvé mort et camouflé dans une plantation de palmiers à huile. "Le corps avait été mis dans un sac et enfoui dans une termitière. Il portait deux coups de machettes au cou. Aucun membre ni organe n'a été enlevé. Seul le tricycle a été emporté", a dit Ehounou Huberson, un jeune de N'guessankro.
La découverte du corps a provoqué un mouvement de colère chez des jeunes qui ont exigé le départ de toute personne suspecte du village. Selon Anoh Marcel, un jeune, le corps a été inhumé, dans la nuit du samedi, aux environs de 22 h.
Pour ramener le calme, un important dispositif de la gendarmerie a été déployé dans la localité. "Le calme est totalement revenu depuis que nous y sommes installés", a dit Ouattara Adama, le commandant de la brigade de gendarmerie de Bongouanou.
(AIP)
sa/nmfa/fmo