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Société Publié le vendredi 13 septembre 2019 | AIP

Atelier bilan du projet HORTINET-CI à Bouaké

Bouaké, Une réunion de coordination du projet HORTINET-CI s’est tenue mercredi et jeudi à Bouaké pour en faire le bilan après un an d’exécution suivie d'une visite guidée des parcelles expérimentales à la station de recherche cultures vivrières du CNRA.

Il ressort des explications du coordonnateur scientifique de ce projet, Dr. Fondio Lassina, que ce bilan est satisfaisant au regard des observations faites sur le terrain. Selon lui, les plants de tomates qui sont dans un tunnel de protection contre les insectes nuisibles et qui reçoivent un traitement de produits bio ou pas se comportent merveilleusement bien comparativement aux plants qui sont à découvert.

« Comme nous avons pu le constater sur le site expérimental, sur les parcelles qui n’ont pas de tunnel, les plants et les fruits sont dégradés. Ce qui signifie qu’il y a eu beaucoup d’attaques d’insectes. Par contre les parcelles où les plants sont dans le tunnel avec des petites ou des grosses mailles, qu’ils soient traités avec des produits bio ou pas, les feuilles et les fruits sont très peu dégradés », a-t-il indiqué.

Il déduit de ces observations que les résultats préliminaires du projet vont dans le sens souhaité et ne restent plus qu’à être confirmés en année 2 et en année 3 puis que sa durée d’exécution est de trois ans.

Démarré le 04 octobre 2018, le projet HORTINET-CI, fruit d’un consortium de chercheurs composé du centre national de recherche agronomique (CNRA), du centre de coopération internationale en recherche agronomique (CIRAD/France), de l’Université FHB et de l’institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), vise à contribuer à l’amélioration de la production et de la qualité des produits maraîchères en Côte d’Ivoire par le développement des techniques agro-écologiques intensives plus durables et adaptées aux conditions du climat des producteurs et des consommateurs.

De façon spécifique, il vise à mettre au point des méthodes de lutte contre les principaux ravageurs et maladies des cultures maraîchères et de la tomate en particulier dont la production est menacée par l’apparition d’un nouveau ravageur, en l’occurrence, la mineuse de la tomate (Tuta absoluta). Cette maladie virale avait détruit en 2016 80 à 100% des champs de tomate des producteurs de Djébonoua (environ 15km au sud de Bouaké) sonnant l’alerte aussi bien niveau de l’Etat que des chercheurs du CNRA.

(AIP)

rkk
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