Une quarantaine de femmes enceintes et jeunes mères ont manifesté lundi à Monrovia, au Liberia, pour protester contre l’arrêt des soins dans les centres hospitaliers, suite à la grève des professionnels de la santé réclamant le paiement des salaires et l’approvisionnement des hôpitaux en médicaments, rapportent des médias internationaux.
«Nous voulons des traitements, nous devons avoir nos traitements », scandaient ces femmes enceintes et jeunes mères de famille au cours d’une manifestation près d’un centre de santé de Duport Road, dans le quartier de Paynesville, au nord de Monrovia, la capitale du Liberia, où elles avaient dressé un barrage routier.
Plus de 10.000 professionnels de la santé au Liberia ont entamé lundi une grève à travers le pays pour réclamer le paiement des salaires et l’approvisionnement des hôpitaux en médicaments.
« Nous sommes en grève parce que nous n’avons pas de médicaments dans les hôpitaux, pas de matériel de protection comme des gants, ce qui est dangereux pour nous. Les labos ne sont pas équipés et la plupart des travailleurs n’ont pas encore reçu leur salaire de juillet, alors qu’il faut payer les frais de rentrée scolaire », avait souligné le secrétaire général de l’Association des travailleurs de la Santé du Liberia (HWA), George Williams.
Le Liberia a subi le poids des guerres civiles de 1989-2003. Le secteur de la santé en difficulté, a été sinistré par l’épidémie d’Ebola de 2014-2016.
(AIP)
eaa/cmas
«Nous voulons des traitements, nous devons avoir nos traitements », scandaient ces femmes enceintes et jeunes mères de famille au cours d’une manifestation près d’un centre de santé de Duport Road, dans le quartier de Paynesville, au nord de Monrovia, la capitale du Liberia, où elles avaient dressé un barrage routier.
Plus de 10.000 professionnels de la santé au Liberia ont entamé lundi une grève à travers le pays pour réclamer le paiement des salaires et l’approvisionnement des hôpitaux en médicaments.
« Nous sommes en grève parce que nous n’avons pas de médicaments dans les hôpitaux, pas de matériel de protection comme des gants, ce qui est dangereux pour nous. Les labos ne sont pas équipés et la plupart des travailleurs n’ont pas encore reçu leur salaire de juillet, alors qu’il faut payer les frais de rentrée scolaire », avait souligné le secrétaire général de l’Association des travailleurs de la Santé du Liberia (HWA), George Williams.
Le Liberia a subi le poids des guerres civiles de 1989-2003. Le secteur de la santé en difficulté, a été sinistré par l’épidémie d’Ebola de 2014-2016.
(AIP)
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